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Comment Tilke fait-il du neuf avec du vieux ?

Au cours de sa carrière, Hermann Tilke a créé de toutes pièces beaucoup de circuits, mais il en a également rénové plusieurs, comme par exemple l’Autodrome de Monza en 2000, le Nürburgring en 2002 ou bien encore le Fuji Speedway un an plus tard

Au cours de sa carrière, Hermann Tilke a créé de toutes pièces beaucoup de circuits, mais il en a également rénové plusieurs, comme par exemple l’Autodrome de Monza en 2000, le Nürburgring en 2002 ou bien encore le Fuji Speedway un an plus tard. Pour ce dernier, il a dû mettre aux normes de sécurité actuelles une piste datant de 1965 tout en gardant l’âme du lieu intacte.

L’architecte de la Formule 1 ne voit pas les réalisations qui lui sont confiées comme de simples travaux, mais plutôt comme des aventures à part entière. Ceci est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’une rénovation. Il s’efforce alors de rester fidèle à l’esprit de la piste originale. "Chaque nouveau circuit est une nouvelle aventure. Avec l’expérience, on flirte davantage avec les limites. Au début, nous étions effrayés à l’idée de faire des choses spéciales, différentes. Maintenant, nous osons. On apprend à aller le plus loin possible, même quand il s’agit, non pas de rénover, mais de réinventer une piste", confie Tilke.

Pour réaliser ce genre de défi, dans lequel il existe toujours beaucoup de contraintes, il faut parfois faire appel à la ruse. Un bon exemple de ces propos est la réfection du Fuji Speedway par Tilke GmbH, en 2003. "A Fuji, il nous fallait davantage de dégagements, mais nous n’avions pas de place. La solution ? Nous avons reproduit les virages à l’identique, mais plus à l’intérieur. C’est pratiquement la piste d’origine, mais elle est capable d’accueillir des F1 modernes. C’est ça qui fait que ce travail a été des plus excitants", explique-t-il.

Mais une solution apportant souvent de nouveaux problèmes, il a tout de même fallu modifier certaines portions de la piste. "Seulement, après, le tracé est devenu trop court pour la F1, car trop rapide. Nous avons donc été obligés de créer un enchaînement pour les ralentir et allonger le temps au tour. Finalement, c’est un plus. C’est devenu un passage très technique. Ce n’est pas un endroit où l’on peut perdre du temps, mais gagner du temps", termine l’Allemand, décidément jamais à court d’idée pour mener à bien un chantier.

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