Grosjean veut faire résonner la Marseillaise
Que vous soyez cinéphiles ou non, vous ne pouvez pas échapper au Festival de Cannes qui se déroule en ce moment-même et ce jusqu’au 27 mai prochain
Que vous soyez cinéphiles ou non, vous ne pouvez pas échapper au Festival de Cannes qui se déroule en ce moment-même et ce jusqu’au 27 mai prochain. En revanche, vous n’êtes sans doute pas sans savoir que se tiendra ce week-end le célèbre Grand Prix de Monaco.
Et justement, la Principauté et Cannes n’étant séparées que de quelques dizaines de kilomètres, Romain Grosjean en a profité pour approfondir sa culture du septième art et a été invité à l’occasion hier soir sur le plateau du Grand Journal, présenté par Michel Denisot sur Canal Plus.
Le pilote Lotus s'est donc prêté au jeux des questions très variées posées par les différentes personnes présentes sur le plateau télévisé.
Michel Denisot (présentateur) : "C’est le rêve de tout pilote de Formule 1 français de gagner d’abord Monaco, c’est le plus prestigieux de tous les Grands Prix."
Grosjean : "Oui, je crois que Monaco est un Grand Prix spécial et Jenson Button, en gagnant a 2009, avait bien résumé en répondant un "Monaco Baby" à ses ingénieurs."
Denisot : "Le dernier Français à avoir gagné est Olivier Panis en 1996. Alain Prost, qui a gagné plusieurs fois à Monaco, expliquait bien le circuit, en ville donc et très particulier. Que faut-il de plus pour gagner à Monaco ?"
Grosjean : "Il faut un petit peu de tout. Je crois que comme à tout Grand Prix, il faut réussir à mettre tous les éléments dans l’ordre mais à Monaco, il s’agit déjà de rester calme toute la semaine car il y a une ambiance autour qui est assez particulière et le respect de la piste passe avant tout parce que la moindre erreur coûte très cher. Si on se rate sur un circuit normal d’un demi-mètre ou d’un mètre, ce n’est pas bien grave, c’est deux roues sur la terre ; là, il va manquer deux roues."
Ariane Massenet (animatrice) : "Vous êtes tout jeune, et ça se voit sur votre visage, vous avez 26 ans. Quand avez-vous pour la première fois conduit un véhicule automobile ?"
Grosjean : "C’était en 1996, dans le sud de la France d’ailleurs, pas loin d’ici, en karting pour le plaisir."
Denisot : "Vous voici au volant de votre Lotus (une vidéo est diffusée sur l'écran géant du plateau, ndlr) qui vous a permis d’être sur le podium à Bahreïn et puis dans les huit premiers au championnat du monde aujourd’hui."
Grosjean : "Voilà, exactement, et puis j’espère qu’on aura encore mieux cette saison mais je crois qu’il faut que je change la radio dans la voiture pour avoir un petit peu plus de meilleure musique."
Massenet : "Pourquoi les pilotes sont-ils toujours des garçons ? Il n'y a pas de filles qui font de la Formule 1 ?"
Grosjean : "Il y a quelques filles qui essayent de monter, mais c’est vrai qu’en Europe on n’en a pas en Formule 1. Maintenant, si on regarde les États-Unis avec la fameuse course des 500 miles d’Indianapolis, il y a une fille qui va s’élancer 13ème sur la grille de départ, une Suissesse (il s'agit d'Ana Beatriz, ndlr) et c’est plutôt pas mal."
Massenet : "Il y a une raison à cela ? Comment l’expliquez-vous ?"
Grosjean : "Je ne sais pas, peut-être une petite appréhension. Honnêtement, c’est difficile à dire, à quantifier et à vraiment cerner. Maintenant, c’est vrai qu’on n’a pas de fille en Formule 1."
Lambert Wilson (acteur) : "Quand il y a un gros accident, est-ce que ça provoque en vous une réflexion particulière par rapport à votre métier, à ce que vous faites ?"
Grosjean : "Non, c’est un métier passion et le jour où l'on a peur du danger avant une course, je crois qu’on a envie d’arrêter parce que ça reste une passion avant d’être autre chose."
Wilson : "Mais est-ce que vous essayez d’analyser ce qui s’est passé dans chaque accident ?"
Grosjean : "Oui, dès qu’il y a un accident, on essaie d’analyser. On sait aussi que les autorités qui gèrent la F1 ou le sport automobile en général essaient de faire en sorte que la sécurité soit de mieux en mieux et d’ailleurs, on touche du bois mais le dernier mort en Formule 1 est Ayrton Senna et c’était le 1er mai 1994."
Denisot : "Quel est votre objectif cette saison ? C’est de terminer à quelle place au championnat du monde ?"
Grosjean : "Le premier objectif, c’est de faire résonner une Marseillaise, de gagner un Grand Prix, ça serait déjà quelque chose de très beau. Et ensuite, pour le classement du championnat du monde, on est plutôt bien partis, je ne pensais pas me retrouver huitième après cinq courses mais sixième ou septième, ce serait bien."
Denisot : "Le pétrole va se faire rare dans les années qui viennent. Peut-on envisager des courses de Formule 1 avec des voitures électriques ?"
Grosjean : "Vous savez que je suis un pilote soutenu par Total depuis quelques années donc j’espère qu’on gardera de l’essence dans nos voitures et je crois que pour le spectacle, pour le moment, c’est ce que l'on a de mieux."
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