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Horner - Nous n'avons pas la responsabilité des petites équipes

Red Bull a fait savoir par le biais de Christian Horner que la responsabilité des petites équipes n'incombe pas aux structures bien établies du plateau

Red Bull a fait savoir par le biais de Christian Horner que la responsabilité des petites équipes n'incombe pas aux structures bien établies du plateau.

Alors que la F1 tente de trouver un juste milieu permettant de satisfaire les super-entreprises que sont les top-teams, ainsi que les artisans parfois près de 8 fois moins dotés financièrement que sont les équipes de fond de grille, le contexte est lourd. Chacun rejete régulièrement les responsabilités sur l'autre, mais tout le monde s'entend globalement pour dire que les dépenses devraient être moins élevées, sans pour autant trouver de façon de réguler celles-ci.

Si le système de rétribution des équipes selon de nombreux facteurs n'ayant rien à voir avec les performances sportives peut sembler inégal, nombreuses sont également les équipes à ne pas souhaiter revisiter la façon dont fonctionne globalement le sport pour préserver leur position de force. En tous les cas, mettre la main à la poche pour aider les plus petits à survivre est une aberration, selon Christian Horner.

"Ce n'est pas de notre responsabilité", martèle-t-il ainsi pour la BBC. "Nous sommes une équipe qui se bat pour le championnat. On ne voit pas Manchester United aider Queens Park Rangers", glisse-t-il, non sans savoir que QPR appartient aujourd'hui à Tony Fernandes, auteur du projet Caterham F1. "Notre obligation est de courir et de participer dans les règles".

Ces dernières semaines, beaucoup de presse a été consacrée à la situation traversée par le sport, aussi bien dans les titres spécialisés que dans la presse traditionnelle. Un point inquiétant pour Horner, qui sait que le colportage d'une image bancale n'a rien pour rassurer de possibles investisseurs s'intéressent à un engagement dans la discipline.

"Si on lit la presse, c'est le cas. Bien entendu, les coûts sont trop élevés et il n'y a pas assez de revenus qui entrent dans le sport. Il nous faut maintenir les dépenses sous contrôle; les coûts de ces unités de puissance et les coûts qui leur sont associés. Cela permettra à des équipes comme Caterham et Marussia d'être durables. Personne ne veut perdre des équipes et nous espérons en avoir 10 l'an prochain".

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