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Kubica nous explique le circuit de Monaco

J’apprécie toujours beaucoup de rouler à Monaco, je suis un grand fan des circuits urbains car je pense qu’ils donnent aux pilotes la possibilité d’exposer leur vrai talent

J’apprécie toujours beaucoup de rouler à Monaco, je suis un grand fan des circuits urbains car je pense qu’ils donnent aux pilotes la possibilité d’exposer leur vrai talent.

Je suis d’ailleurs monté sur le podium en 2008. Je suis donc impatient d’y être ce weekend et je pense aussi que c’est le genre de tracé qui conviendra aux caractéristiques de la R30.

C’est un circuit sur lequel j’ai toujours obtenu de bons résultats. Je suis d’ailleurs monté sur le podium en 2008. Je suis donc impatient d’y être ce weekend et je pense aussi que c’est le genre de tracé qui conviendra aux caractéristiques de la R30.

Un bon équilibre châssis est indispensable à Monaco. La monoplace doit être réglée souple car le circuit est très serré et la surface est bosselée. Une fois la voiture équilibrée, on peut réellement pousser jusqu’à la limite et passer les virages à quelques centimètres seulement des rails. Contrairement à la majorité des circuits modernes, il n’y a pas de marge d’erreur possible à Monaco et il faut à tout moment tenir compte des rails car il n’y a que très peu de dégagements pour prendre large.

Le Grand Prix de Monaco est une course très exigeante pour les pilotes - pas physiquement mais mentalement. On est constamment dans un virage et proche des murs. La plupart des circuits présentent une ligne droite qui nous permet de reprendre notre souffle pour quelques secondes mais à Monaco on est perpétuellement sous pression.

Comme pour la plupart des circuits urbains, les dépassements en Principauté sont quasi impossibles. Une des raisons, c’est le faible niveau d’adhérence et, même si le circuit s’améliore au fur et a mesure dans ce secteur, il faut rester en permanence sur la trajectoire. Un grand nombre de zones de freinages sont bosselées et, à moins de commettre une erreur, il est impossible que quelqu’un vous dépasse.

Le premier virage est un des seuls endroits du tour où il y a un peu de dégagement et on peut souvent y voir les voitures prendre large. Bien négocier ce virage est très délicat et le premier tour est particulièrement serré, surtout lorsqu’on débute la course en bas de la grille car on se retrouve dans une sorte d’entonnoir à Ste Dévôte.

Le tunnel est la section du tour la plus rapide. On le prenait à fond mais cette année, il sera plus difficile à négocier avec les lourdes charges d’essence en première partie de course. En fait, tout le tour sera plus difficile. Avec le niveau d’essence embarqué, la voiture sera moins réactive.

La Piscine (virages 13 et 14) est une partie du tour où il est nécessaire d’avoir une voiture bien équilibrée. C’est une section très rapide, prise en cinquième vitesse et où il faut attaquer les vibreurs et changer de direction très rapidement. C’est une partie très excitante mais il est facile de mal faire rebondir la voiture et si ce secteur est mal négocié, on ne peut pas échapper aux barrières.

[Communique de Renault F1 Team]

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