Leclerc n'a considéré le titre perdu qu'après Spa

En dépit d'un été difficile, Charles Leclerc assure que ce n'est qu'à partir du Grand Prix de Belgique qu'il a accepté qu'il ne pourrait pas remporter le titre 2022 face à Max Verstappen.

Charles Leclerc, Ferrari F1-75

La Scuderia Ferrari et Charles Leclerc en particulier avaient commencé la campagne 2022 de Formule 1 sur les chapeaux de roue, avec deux victoires en trois Grands Prix, prenant rapidement 46 points d'avance sur Max Verstappen. Toutefois, cette avance a fait long feu et le Néerlandais a vite retrouvé le chemin de la première place du classement pilotes.

Entre erreurs de stratégie, problèmes de fiabilité et fautes des pilotes, la candidature aux titres de Ferrari a rapidement tourné au vinaigre et l'avance s'est changée en un retard qui n'a quasiment fait que croître, notamment durant l'été. Il est vite apparu que Verstappen était, en dépit d'un début de saison chaotique, bien engagé sur la voie de son second titre mondial, qu'il a finalement conquis à Suzuka, quatre épreuves avant la fin de la campagne.

Pour Leclerc, l'issue de la saison n'a plus fait de doute à compter du Grand Prix de Belgique, remporté par le pilote Red Bull devant Sergio Pérez alors même qu'il démarrait l'épreuve depuis le 14e emplacement sur la grille. S'exprimant en exclusivité pour Motorsport.com, le Monégasque a déclaré : "Beaucoup de gens pensent que [le moment où j'ai compris que le titre serait inatteignable] a été le Grand Prix de France, mais pour moi c'était à Spa."

"Pendant la pause estivale, je croyais que nous avions encore la possibilité de rester dans la course jusqu'à la fin. Puis le Grand Prix de Belgique est arrivé et c'était le premier week-end de la saison où Red Bull était vraiment supérieur en termes de rythme. Après ce week-end, je me suis dit qu'il serait très difficile de maintenir intactes nos chances au Championnat du monde."

Après une saison faite de hauts et les bas, Leclerc affirme que lui et son équipe comprennent parfaitement les domaines clés sur lesquels il faut travailler. "À l'heure actuelle, je pense que les points sur lesquels nous devons nous améliorer sont la gestion des pneumatiques, la communication, la stratégie et la fiabilité, qui a été un problème avec lequel nous avons dû composer lors de la première moitié de la saison et que nous avons dû gérer."

"Je pense que nous avons fait des progrès en matière de communication et de stratégie, notamment lors des dernières courses. L'équipe a fait un excellent travail sur ces aspects et j'ai vu des progrès. Ce n'était pas très évident parce que lors de certaines courses, les bons choix sont moins évidents."

"En ce qui concerne la gestion des pneus, nous devons encore nous améliorer. Nous avons vu une Red Bull plus forte sur ce plan, surtout dans des conditions spécifiques, comme à Suzuka. En résumé, nous savons ce qui nous manque, et sur certains fronts, je vois déjà des avancées."

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Avec Roberto Chinchero et Jonathan Noble

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