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Pirelli veut l'aide des équipes et pilotes pour choisir les pneus

Pirelli a invité pilotes et écurie à apporter une aide directe pour la sélection des types de gommes sur chaque Grands Prix en 2019.

Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 aet un ingénieur Pirelli

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Valtteri Bottas, Mercedes-AMG F1 W09
Des pneus Pirelli dans le paddock
Mario Isola, directeur de la compétition de Pirelli Motorsport, lors de la conférence de presse
Robert Kubica, Williams FW41
Pierre Gasly, Red Bull Racing RB14
Lance Stroll, Racing Point Force India VJM11
Louis Deletraz, Haas F1 Team VF-18
Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso STR13
Charles Leclerc, Ferrari SF71H

Manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli a été critiqué à plusieurs reprises par les équipes et les pilotes en fonction des choix de gommes faits d'un Grand Prix à l'autre. Les exigences de dégradation élevée qui figurent dans le cahier des charges place la firme italienne dans une position inconfortable, certains choix en découlant ayant mené à des situations de surchauffe ou de cloquage des enveloppes cette année avec les composés les plus tendres.

Pour améliorer la situation, Pirelli compte désormais sur la contribution précieuse des acteurs avant de procéder à chaque sélection, en les invitant à participer au processus de décision. Jusqu'à présent, le choix se faisait sur la base de simulations menées en interne, avant d'être soumis à la FIA. 

"Pour la sélection, nous essayons d'impliquer les équipes et les pilotes", confirme Mario Isola, directeur de Pirelli F1. "Nous aimerions avoir un avis d'expert, ce sera un peu plus compliqué mais nous tenterons de faire de notre mieux pour avoir la meilleure sélection possible."

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Mario Isola avait notamment pris part à la réunion organisée par le GPDA à Interlagos, lors de laquelle les pilotes avaient choisi d'évoquer ensemble la problématique des pneus en Formule 1. Cette initiative a renforcé le désir de travailler davantage main dans la main, tout en se protégeant d'éventuels tentatives par les équipes de tirer un avantage en faisant le forcing pour une sélection ou une autre.

"En impliquant les équipes et les pilotes, c'est intéressant de voir si nous avons une tendance [qui se dégage]", souligne Mario Isola tout en rappelant que les données détenues par Pirelli continueront de peser lourd dans le processus de sélection. "Nous aurons différents commentaires, mais ma question n'est pas juste de demander quel est le meilleur choix, mais de savoir pourquoi. Si vous êtes l'équipe A et que vous dites 'pour l'Australie, je suggère les composés 2/3/4', il faut me dire quelle en est la raison : 'Est-ce parce que vous êtes plus fort, ou parce que ça vous offre plus de stratégies, ou quoi d'autre ?'. J'espère avoir des commentaires. Ce n'est pas une obligation, juste une manière de travailler ensemble et de voir le résultat."

"Il est important qu'au moins trois, quatre ou cinq fois dans l'année, nous nous réunissions [avec les pilotes] pour passer une heure ou une heure et demie ensemble, peu importe le besoin, afin de comprendre ce qu'il faut aux pilotes pour travailler dans la direction qu'ils suggèrent. Nous ne devons pas oublier les pilotes. C'est important qu'ils soient considérés."

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