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Test passé avec succès pour Pirelli en Malaisie

En raison des qualifications disputées sous la pluie et des faibles données relevées avec les pneus « slicks », il fut difficile d’établir la stratégie idéale pour couvrir les 56 tours de course, en Malaisie

En raison des qualifications disputées sous la pluie et des faibles données relevées avec les pneus « slicks », il fut difficile d’établir la stratégie idéale pour couvrir les 56 tours de course, en Malaisie. Pirelli avait ainsi prédit que la plus efficace, en théorie, devait être en trois arrêts et de s’élancer en Medium, d’opter pour cette gomme aux 15e et 29e tours, avant de boucler le dernier relais en pneumatiques Durs à partir du 43e tour.

Le manufacturier italien était très proche de la vérité puisque Hamilton a effectué trois runs en Medium, s’arrêtant aux 15e et 33e tours, pour enfin chausser les Durs au 51e passage. Un scénario assez étonnant pour de nombreux téléespectateurs, qui ne s'attendaient pas à voir tant de pilotes repasser par la voie des stands avec uniquement 5 tours à boucler.

Le Grand Prix de Malaisie est réputé comme étant l’épreuve la plus rude de l’année pour les pneumatiques en raison des fortes températures et la nature très abrasive de la piste. Dans ces conditions pourtant extrêmes, la gomme n’a souffert que d’un graining limité et a démontré une longévité accrue, l’absence de « cloquage » faisant foi alors que la piste a atteint jusqu’à 46°C. Soulignant la difficulté de la course, seuls 15 pilotes ont vu l’arrivée.

Les pneumatiques Pirelli P Zero Orange Durs (Hard) et P Zero Blanc Medium étaient sélectionnés pour ce Grand Prix, et, avec une différence de plus d’une seconde au tour entre ces deux mélanges, la stratégie a tenu un rôle clé car elle fut déterminée par la capacité de chaque équipe à effectuer le bon choix, en fonction des caractéristiques de leurs monoplaces et de l’évolution des conditions de course.

Lewis Hamilton et Nico Rosberg, qui ont offert à Mercedes son premier doublé depuis le Grand Prix d’Italie 1955, ont évolué selon une stratégie identique : trois relais en pneus Medium et le dernier en gommes Dures pour boucler respectivement cinq et six tours en fin de parcours.

Nico Hulkenberg, 5e, a pour sa part été le mieux classé des pilotes ayant opté pour deux pit-stops. L’Allemand, qui s’était élancé depuis la 7e place sur la grille, s’est battu pour le podium après avoir effectué un long run en pneus Durs en fin de course. Le pensionnaire de l’écurie Force India n’a cependant pas été en mesure de tenir le rythme face à ses rivaux qui ont bénéficié de la fraîcheur de leurs enveloppes.

"Cette course a été très difficile avec une température de 46°C sur la piste au départ et un asphalte certainement le plus abrasif de la saison", analyse Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport. "En dépit des conditions, les pneus ont démontré un niveau général de performance constant qui a permis une lutte serrée aux avant-postes. Nous n’avons relevé aucun signe de « cloquage » ni de « graining », et tandis que les pilotes se sont employés à gérer la dégradation thermique de leur gomme, la stratégie à trois arrêts a été conforme aux prévisions fournies par Pirelli à l’organisateur".

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