Le freinage, l'un des points forts de Ferrari

Stefano Domenicali, Team Principal de la Scuderia Ferrari, espère que la relative contreperformance de Ferrari à Monaco ne restera qu'un épisode unique lié aux caractéristiques très particulières du tracé de la Principauté. En arrivant sur un tracé plus rapide, mais partageant encore un certain nombre de caractéristiques avec Monaco comme la proximité des rails, la Scuderia a cependant de quoi se montrer optimiste.

“Le Grand Prix de Monaco n’a bien sûr pas été le Grand Prix que nous espérions”, admet l'Italien. “On met cela derrière nous, et allons nous assurer du fait qu’il ne s’agisse que d’un épisode unique sur toute cette saison 2013. Nous devons bien nous préparer, avec les bons réglages, la bonne configuration, et travailler sur des choses comme la fiabilité, où nous devons progresser, car nous ne sommes pas réellement au niveau où nous devrions nous trouver”.

La constance de la Ferrari reste un point fort, et Montréal ne verra finalement pas l'introduction de nouvelles enveloppes Pirelli en course. Un prototype sera proposé en essais libres le vendredi, mais l'équipe peut compter sur une meilleure compréhension des gommes que certaines autres équipes. L'une des principales caractéristiques du circuit de Montréal concerne également les freins, mis à rude épreuve sur le circuit Gilles Villeneuve. Un point fort de Ferrari, selon Domenicali.

“Notre voiture a montré lors des 6 premiers GP de la saison qu’elle dispose de très bonnes caractéristiques, mais sur certains, nos rivaux sont plus forts. Je crois que l’un des domaines dans lesquels la voiture est vraiment bonne est le freinage. Nous devons travailler sur des domaines dans lesquels notre voiture n’est pas au niveau auquel elle devrait être”.