Actualités

Massa : "La course, c'est ma vie"

Toujours en convalescence suite à l'impressionnant accident dont il avait été victime lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie le 25 juillet dernier, Felipe Massa a déclaré ne pas douter une seule seconde qu'il sera de retour en Formule 1 l'année prochaine

Toujours en convalescence suite à l'impressionnant accident dont il avait été victime lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie le 25 juillet dernier, Felipe Massa a déclaré ne pas douter une seule seconde qu'il sera de retour en Formule 1 l'année prochaine.

"Bien sûr, c'est ma vie. Pour moi, la pire des choses qui puisse arriver serait que je ne puisse pas courir. Si vous ne pouvez pas piloter, c'est terrible," confie le pilote Ferrari.

"Mais ma femme m'a déjà demandé au moins dix fois 'Es-tu certain de ne pas éprouver quelques doutes ou inquiétudes ?'. J'ai toujours répondu 'Non, parce que c'est ce que j'aime faire.'"

"Si je ne pilote pas, alors je ne suis pas la même personne. C'est ma vie depuis que je suis un petit garçon. C'est ce que j'aime faire. J'espère donc vraiment et je m'attends à ce que rien n'aura changé en moi lorsque je serai de retour dans la voiture et que je me pousserai de nouveau au maximum."

Lorsqu'on lui demande si, au cours de sa convalescence, il a eu la moindre hésitation concernant son retour à la compétition, Massa répond : "Non. Pour ma famille, ce fut très difficile car ils ont tout suivi. Mais pour moi, ça l'était moins."

"Dès que c'est arrivé, j'étais inconscient et trois jours plus tard, je me suis réveillé. À l'hôpital, je n'ai rien vu de l'accident. Il n'y avait que des chaînes de télévision hongroises."

"J'ai juste entendu ce qu'ils disaient sur ce qu'il m'est arrivé. Et pour moi, c'était bizarre. Est-ce qu'un ressort issu d'une autre voiture peut vraiment faire ça à un os de ma tête ? Je l'ai vu (l'accident, ndlr) pour la première fois chez moi à la télévision, tout comme vous," poursuit-il.

"Mais j'ai connu d'autres accidents qui m'ont beaucoup plus perturbé. Lorsque mes freins ont lâché à Monaco en 2002, ce fut un accident énorme. Et je me suis 'crashé' deux fois à Barcelone car j'avais des problèmes avec ma suspension. Ce fut un accident qui m'a fait réfléchir," se souvient le Brésilien.

"Mais cet accident en Hongrie ne ressemble à rien de ce que j'ai déjà pu voir. Donc ma femme ne me posait que des questions gentilles comme 'Tu ne penses pas que, peut-être... ?' et je disais 'Non, je vais courir de nouveau'."

"Ma mère me connait beaucoup également. Parfois, elle me regarde et réfléchit mais elle sait qu'elle n'a pas besoin de demander."

Comme nous vous l'avions annoncé la semaine dernière, Massa a subi une opération qui visait à insérer une plaque métallique, et plus précisément en titane, dans son crâne afin de le renforcer en vue de son retour en Formule 1.

Cette opération, longue de quatre heures et demie et réalisée à l'hôpital Albert Einstein de São Paulo, est selon le vice-champion du monde 2008 ce qui l'a empêché de retrouver son baquet cette année.

"À vrai dire, je vais bien. Le seul problème est que je dois subir une opération pour fermer un os de ma tête qu'ils ont enlevé car il était complètement endommagé."

"Un type normal peut vivre comme ça sans le moindre problème. Mais pour un pilote, si vous avez un accident et que avez ce problème, la convalescence est plus difficile," expliquait-il avant d'être opéré.

"C'est pour cela que j'ai besoin de cette opération pour fermer l'os. Je vais l'avoir bientôt car c'est la seule raison pour laquelle ils ne m'autoriseront pas à courir maintenant."

"Sinon, je me sens pareil qu'avant. J'irai en Europe utiliser le simulateur et piloter quelques go-karts puis je saurai très bien si je suis à 100%."

Naturellement après un tel accident, Massa en est venu à s'interroger sur la sécurité des pilotes et sur la manière dont on pourrait l'améliorer. Il s'est donc fait la promesse d'en parler en Charlie Whiting, le directeur de course en Formule 1, dès son retour à la compétition.

"Nous devons chercher des améliorations. Je ne dis pas que nous devons couvrir complètement le cockpit. Mais il y a peut-être d'autres choses que nous pouvons faire sur la voiture pour stopper une roue avant qu'elle ne heurte votre tête."

"Lorsque je reviendrai, c'est une chose dont je veux parler avec Charlie Whiting, la FIA et les pilotes car nous devons tous travailler ensemble."

Pour conclure son interview, le pauliste a assuré qu'il serait présent le 18 octobre prochain dans les paddocks de São Paulo pour le Grand Prix du Brésil.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Räikkönen ne se laisse pas emporter par sa victoire
Article suivant Ferrari s'attend à souffrir à Monza

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France