Le WRC a identifié trois constructeurs pour un futur engagement

Le WRC et la FIA vont se concentrer sur des discussions avec trois constructeurs, dans l'espoir de convaincre au moins l'un d'entre eux de rejoindre le championnat.

Les voitures du WRC pour la saison 2023

Le WRC a identifié trois constructeurs avec lesquels poursuivre des discussions en vue d'un engagement futur d'au moins l'un d'entre eux. Les dirigeants du championnat ont plusieurs fois répété qu'avoir quatre marques présentes au plus haut niveau serait la perspective idéale, alors que depuis le départ brutal de Citroën, fin 2019, ils ne sont plus que trois. Toyota, Hyundai et M-Sport Ford sont à ce jour engagés jusqu'à la fin de l'année 2024.

L'arrivée de l'hybride l'an passé en WRC était destinée à attirer de nouveaux constructeurs mais le cycle réglementaire Rally1 actuel n'a pas encore atteint cet objectif. Ces derniers mois, la FIA et le WRC ont noué des discussions avec de nombreuses marques du monde entier en parallèle de la finalisation du règlement 2025. Le groupe Stellantis a confirmé son intérêt, lui qui abrite un portefeuille de marques conséquent : Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot et Vauxhall.

S'il refuse de donner des noms, le directeur sportif du WRC, Peter Thul, précise désormais que trois constructeurs potentiels sont ciblés par la discipline. "On a maintenant deux options, peut-être trois, avec qui continuer à discuter", explique-t-il à Motorsport.com. "On n'en parlera pas tant qu'il n'y aura pas de faisabilité, car c'est un système très fragile, mais avoir quatre constructeurs serait parfait. Tout d'abord, tout le monde est le bienvenu, mais on a une stratégie pour savoir qui l'on approche [une marque] et comment on le fait. On le fait en collaboration avec la FIA. On peut faire quelques suggestions [concernant le règlement], mais la décision leur appartient."

"On a besoin de connaître [la réglementation] très rapidement, mais la FIA ne peut pas inventer quelque chose sans consulter les constructeurs, et c'est un processus en cours. Comme vous le savez peut-être, l'industrie automobile est elle-même en train de changer de direction, et le tout-électrique n'est pas une option pour le rallye si l'on veut conserver le format et la technologie actuels."

"L'avantage de l'actuelle réglementation, c'est que l'on peut conserver 75% de la voiture et qu'il ne reste plus qu'à choisir la combinaison du groupe propulseur. On pense que le carburant durable, et même l'e-carburant, constituent une bonne option, ce qui est très important aussi pour les marchés qui ne peuvent pas aller vers une électrification pure et simple."

On sait que le futur cycle réglementaire sera avant tout une évolution de l'actuel, avec la probabilité de voir l'utilisation de l'hybride être modifiée. "Globalement, les voitures auront la même apparence et le même son, mais il pourrait y avoir des changements dans l'équilibre entre l'hybride et le moteur à combustion interne", confirme Andrew Wheatley, directeur du Rallye à la FIA. "Nous n'en sommes qu'au stade de la finalisation, mais ce sera plus complexe pour 2027 et 2028."

Propos recueillis par Tom Howard

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