Sofuoglu a renoncé à sa dernière course, en cadeau à sa mère

Le quintuple Champion du monde Supersport est rentré au stand avant le départ, signant ainsi la fin de sa carrière.

Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing

Photo de: Puccetti Racing

Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Maunuel Puccetti, Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Xavi Fores, Barni Racing Team, Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Manuel Puccetti, Toprak Razgatlioglu, Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing dit au revoir au paddock

Kenan Sofuoglu disputait à Imola la dernière épreuve de sa carrière, mettant ainsi un terme à toute une vie passée en piste pour désormais se consacrer à d'autres activités, toujours en lien avec la compétition.

Lourdement accidenté à plusieurs reprises ces derniers mois, et touché notamment à la hanche à Magny-Cours l'année dernière, le pilote turc en est arrivé à la conclusion qu'il lui fallait raccrocher son casque avant qu'il ne soit trop tard. Un ultime rendez-vous était fixé pour Imola, où Sofuoglu retrouvait la piste pour la première fois depuis l'Australie. Il devait y mener son baroud d'honneur afin d'offrir une conclusion en bonne et due forme à une carrière riche, entre autres, de cinq titres mondiaux en Supersport.

Mais la Kawasaki numéro 54 est en réalité rentrée au stand à la fin du tour de chauffe, un tour que Sofuoglu a symboliquement bouclé en tête avant de laisser les autres concurrents s'installer en grille tandis que lui s'engouffrait dans la pitlane. Le Turc avait en effet prévu de ne pas disputer la course, une promesse qu'il avait faite à sa mère. Aussi, bien qu'il se soit qualifié en troisième position, il a tenu parole et a laissé ses successeurs en découdre en piste dans une course qui sera finalement remportée par Jules Cluzel.

"Beaucoup de personnes se sont demandé pourquoi je n'ai pas pris le départ de la course. Aujourd'hui, c'est la fête des mères et j'avais promis à ma mère que je n'aurais pas fait cette course, c'est pour ça que je suis rentré après le tour [de chauffe]", a déclaré Kenan Sofuoglu dans le parc fermé, où il a été convié après la course. "J'avais promis à ma famille, j'avais promis à mon président que je ne prendrais pas le départ, c'est pour ça que je suis rentré."

Ne pas gêner la course au titre

Il expliquera par la suite que sa condition physique reste trop précaire pour envisager de se bagarrer en piste, ce qui a aussi motivé son choix. "Je sentais que je n'étais pas vraiment prêt physiquement à faire cette course. Si jamais j'étais tombé avec l'un des prétendants au titre, si quoi que ce soit était arrivé, cela aurait pu être très mauvais. J'aurais eu le sentiment de gâcher le championnat de quelqu'un."

"J'étais ici pour le show, pas pour [atteindre un] objectif, et je crois que le show est terminé. Je suis allé en grille, en première ligne, et j'ai dit au revoir à tout le monde. Je pense que c'était la meilleure décision à prendre. Franchement, ce matin je ne savais pas ce que j'allais faire, je ne l'ai décidé que quelques minutes avant de lé départ. Mon team a été surpris, mais ils ont respecté mon souhait. Je ne voulais pas briser une promesse faite à ma famille."

 

"J'étais ici pour dire au revoir à tout le monde et j'ai pris beaucoup de plaisir. Je dois dire un grand merci au team Kawasaki Puccetti Racing, à l'organisation, à la Dorna, ils ont été tellement bons avec moi. Je suis très fier d'être dans ce paddock. Je m'en vais, mais il y a des jeunes qui restent ici pour nous et il est certain que je serai dans le coin – pas toujours, mais je serai dans le coin. Je suis heureux de faire partie de cette famille. Merci beaucoup !"

Deuxième du Superstock 1000 en 2005, Kenan Sofuoglu est arrivé en World Supersport l'année suivante, décrochant d'emblée ses premiers succès. Depuis, il s'est constitué le palmarès le plus riche de la discipline, avec 43 victoires à son actif, sur un total de 85 podiums, le tout auréolé de cinq titres de Champion du monde.

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