Mark Webber compare F1 et LMP1
Ce weekend, le WEC a posé ses roues sur le Circuit des Amériques, à Austin
Ce weekend, le WEC a posé ses roues sur le Circuit des Amériques, à Austin. Mark Webber, qui a débuté cette saison en LMP1 avec Porsche, connaît bien ce circuit puisqu'il y a couru en F1 en 2012 et 2013. Le pilote australien profite de cette occasion pour comparer les deux voitures.
"La LMP1 est juste un peu plus lourde", souligne le pilote Porsche à Motorsport. "Je dois être juste plus patient avec la voiture. Évidemment, la F1 est plus légère et plus agile".
Mark Webber explique que l'appui est la différence la plus notable entre une LMP1 et une F1. "L'appui est la plus grande différence. Il y a beaucoup plus d'appuis sur une F1, ce qui la rend probablement plus précise, beaucoup plus de charges sur le pilote, mais oui, c'est juste que l'appui est un facteur important sur une piste comme celle-ci mais aussi la puissance. Nous avons probablement plus de puissance avec la Porsche".
L'autre principale différence concerne les pneus. En LMP1, Michelin fournit les pneus à une grande partie du plateau alors qu'en F1, Pirelli est l'unique manufacturier. Bien entendu, les cahiers des charges sont très différents dans les deux disciplines.
"Il n'y a pas concours, là. Michelin a un vrai pneu de course ; Pirelli était pour le spectacle en F1", déclare Mark Webber, qui n'a jamais apprécié les Pirelli. "Ce sont de vrais pneus de course, donc c'est un pneu que tous les pilotes peuvent apprécier, ce qui a été soutenu lorsque André Lotterer a couru [avec Caterham] à Spa, et où il a été très surpris de voir combien le niveau d'adhérence était très, très faible avec les Pirelli et que le pneu Michelin donne beaucoup plus de grip sur une longue période".
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Cependant, Webber ne peut désigner quelle voiture est la plus agréable à piloter sur un tracé comme le Circuit des Amériques.
"Ce sont juste des catégories différentes. Je pense qu'en F1, en tant que pilote, vous voulez aller le plus vite possible, pour que ce soit la machine ultime. Je n'ai jamais eu à piloter à Austin quand la F1 était à son apogée. Évidemment, ça a baissé au cours des dernières années en terme de rythme, en raison de la réglementation. Mais quand elle était à son apogée, au milieu des années 2000, ça aurait été un bon circuit".
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