Les ailerons flexibles plus durs à exploiter mais encore ambigus ?

D'après James Key, les ailerons flexibles "deviendront probablement une sorte de problème en 2022" mais la nouvelle réglementation technique rendra plus difficile d'exploiter cette flexibilité.

Lewis Hamilton, Mercedes W12, Max Verstappen, Red Bull Racing RB16B, Sergio Perez, Red Bull Racing RB16B, Carlos Sainz Jr., Ferrari SF21, Lando Norris, McLaren MCL35M, et le reste des monoplaces au départ

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Les ailerons flexibles sont un sujet perpétuel en Formule 1, à nouveau au cœur des débats en 2021 avec deux conflits entre Mercedes et Red Bull Racing. Après le Grand Prix d'Espagne, Mercedes était mécontent de la manière dont l'aileron arrière Red Bull se déformait, ce qui a mené à des tests plus stricts au Grand Prix de France – au grand dam de plusieurs écuries rivales, qui ont dû modifier leur aileron arrière afin de rester dans la légalité.

En fin de saison, les rôles se sont inversés, puisque Red Bull a critiqué l'aileron arrière de Mercedes lors de plusieurs courses, notamment le Brésil, estimant avoir remarqué des marqueurs qui auraient montré une déformation excessive permettant une meilleure vitesse de pointe en ligne droite. Après avoir mené des vérifications supplémentaires pendant le week-end du Grand Prix du Qatar, la FIA a indiqué ne pas avoir trouvé la moindre preuve d'infraction mais a identifié des manières d'améliorer ses tests de flexibilité, qui devraient être modifiés en 2022.

McLaren MCL35M rear wing detail

L'aileron arrière de la McLaren MCL35M

D'après James Key, directeur technique de l'écurie McLaren, la nouvelle réglementation technique de 2022, qui va radicalement changer le design de l'ensemble de la monoplace en mettant par ailleurs l'accent sur l'effet de sol, permettra quand même aux équipes de flexibiliser leur carrosserie. S'il reconnaît que les ailerons flexibles pourraient devenir "une sorte de problème", il estime que la réglementation plus stricte compliquera la tâche aux équipes dans cette optique, surtout compte tenu de l'attention qu'a reçue le sujet l'an dernier.

"Je pense que la sensibilité de la flexibilité aéro a changé, et je pense qu'avec cette réglementation qui a fait l'objet de longues discussions, nous avons bien compris comment mieux gérer les pièces qui peuvent être flexibles", déclare Key. "Certains de ces tests sont plus stricts – les tests sur l'aileron arrière, par exemple, seront un petit peu plus durs – et certaines choses qui se sont produites [en 2021] dans ces zones persistent en 2022 et je pense que l'on y prête beaucoup plus d'attention."

"L'aileron avant 2022 est quelque chose d'énorme, mais il y a quand même des directives très strictes quant à sa rigidité, alors je pense qu'il y aura toujours quelques astuces à jouer mais je doute qu'il y ait quelque chose de facile à exploiter."

"On a quelques pièces différentes sur la voiture, qui peuvent avoir un certain niveau de rigidité, ce que l'on pourrait exploiter légalement, alors il y a divers nouveaux outils avec lesquels composer en 2022. Cela deviendra probablement une sorte de problème, j'en suis certain, mais ce n'est pas quelque chose que les équipes ou la FIA négligent. C'est un domaine très clair où nous faisons très attention d'avoir les bonnes règles pour [2022]."

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Avec Luke Smith et Jonathan Noble

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