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Steiner : "La voiture la plus étrange avec laquelle j'ai travaillé"

Le patron de l'écurie Haas estime que la VF-19 est une monoplace au comportement tellement étrange qu'il n'a pas souvenir d'avoir déjà rencontré un tel cas de figure par le passé en sport automobile.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-19

Zak Mauger / Motorsport Images

Haas F1 poursuit les comparaisons entre ses différents packages à l'occasion du Grand Prix de Hongrie, en dépit des récents progrès réalisés dans la compréhension de la VF-19. La monoplace américaine s'est muée en énigme pour ses ingénieurs au fil de la première partie de saison, répondant mal aux évolutions à tel point que Romain Grosjean s'est montré aussi performant, si ce n'est plus que son coéquipier, en revenant à la spécification du Grand Prix d'ouverture à Melbourne. L'exploitation des gommes Pirelli n'arrange pas les affaires de Haas depuis le début de l'année, compte tenu de la fenêtre d'exploitation réduite des gommes, mais il ne s'agit pas de la seule explication. La VF-19 est par exemple une monoplace très rapide dans l'exercice des qualifications, mais qui devient très inconstante lorsqu'il s'agit des longs relais. De quoi faire s'arracher les cheveux à Günther Steiner...

"Nous devons encore comprendre où nous en sommes", explique le directeur de l'écurie. "C'est la voiture la plus étrange avec laquelle j'ai travaillé. On peut se qualifier sixième, ou parfois cinquième, puis en course on chute à l'avant-dernière place. C'est incroyable. Il n'y a pas souvent eu une voiture comme celle-ci. Je ne me souviens pas de quelque chose comme ça, et c'est encore plus difficile. Je pense que Kevin aurait pu atteindre la Q3 assez facilement [en Allemagne] s'il n'avait pas eu un blocage de roue. Mais une fois encore, en course on finit par être lents. Je suis décontenancé."

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Haas tente de faire le tri dans les données récoltées avec ses trois packages, à savoir celui du début de saison, celui introduit à Barcelone et le dernier en date inauguré à Hockenheim. Néanmoins, le travail comparatif s'avère fastidieux et ne livre pas de direction parfaitement claire qui permette de prendre une décision simple. "Si nous en arrivions à la conclusion que la voiture de Melbourne était plus rapide, nous y reviendrions", précise Steiner. "Mais nous n'en sommes pas arrivés à cette conclusion, car en EL3, le chrono de Kevin était incroyable. Je ne sais pas d'où il sortait."

"Je pense que ce sont encore les pneus", poursuit Steiner. "Ça vient de l'influence qu'a la voiture sur les pneus. Quand nous faisons fonctionner le pneu, nous sommes là, et c'est ce que nous devons comprendre : qu'est-ce qui le fait fonctionner et qu'est-ce qui ne le fait pas fonctionner. Nous savons que la fenêtre d'exploitation du pneu est petite, et ça ne changera pas, donc nous devons trouver pourquoi parfois on émerge et pourquoi parfois non."

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-19

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