Les pilotes perplexes face à l'interdiction de jeter les tear-offs
Sergio Pérez et Romain Grosjean peinent à imaginer une solution idéale pour respecter l'interdiction de jeter en piste les protections de visière.
Photo de: XPB Images
D’abord exigée pour le début de la saison à Melbourne, puis repoussée au Grand Prix d’Espagne, l’interdiction faite aux pilotes de jeter leurs tear-offs sur la piste n’entrera pas en vigueur avant Monaco. Les équipes ont souhaité disposer de davantage de temps pour trouver des solutions, notamment en les mettant à l’épreuve dimanche en course à Barcelone.
Alors qu’elle figurait déjà dans le règlement mais n’a jamais été strictement appliquée, cette interdiction a refait surface suite à des incidents provoqués par ces protections de visière quand elles viennent perturber le fonctionnement d’une monoplace. Néanmoins, les pilotes semblent dubitatifs quant au fait de trouver une solution efficace.
Pour Sergio Pérez, il est aussi difficile d’imaginer disputer un Grand Prix sans retirer un seul tear-off que de le faire en le laissant dans le cockpit, par exemple.
"Nous en discutions l’autre jour lors du briefing des pilotes ; comment peut-on survivre avec un seul tear-off pendant toute la course ?", s’interroge le pilote Force India. "Dans les trois premiers tours, on en jette déjà probablement trois, alors je ne sais vraiment pas comment nous allons faire."
"Nous parlons de mettre une poubelle dans le cockpit ! Mais qui sait quelle sera la solution. Pour le moment je ne vois pas de solution sensée. Nous, ou la FIA, devons réfléchir à une autre alternative pour que nous arrêtions de jeter les tear-offs."
Grosjean a essayé
Chez Haas F1, Romain Grosjean a déjà testé des solutions. Et pour cause, il pensait que la règle s’appliquait dès le premier Grand Prix de la saison et a donc agi en conséquence… Non sans désagréments.
"Je croyais que c’était en vigueur à Melbourne, alors je mettais toujours mon tear-off dans le cockpit et c’était un désastre", raconte le Français. "Ils faisaient un bruit énorme et ils allaient partout."
"Nous avons essayé de mettre du scotch sur le châssis, mais une fois que l’on en a collé un, où va le suivant ? J’en retire quatre ou cinq par course, et j’ai découvert en Russie que nous ne devions pas les mettre dans le cockpit. J’essayais !"
"Honnêtement, je ne vois pas de solution, excepté si l’on met une boîte à gants dans la voiture", conclut-il.
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