Prost : Au moins 20 millions de retombées pour un GP de France
Alain Prost est à Abu Dhabi, ce weekend
Alain Prost est à Abu Dhabi, ce weekend. Le quadruple Champion du Monde français est une figure trop connue pour passer inaperçue, et les interrogations concernant sa présence dans le paddock sont rapidement montées. Prost a parlé à RMC pour apporter des précisions.
Certains Grands Prix auront des difficultés pour être organisés l’année prochaine, analyse ainsi Prost pour la radio française. “En premier lieu, le Grand Prix de New York et peut-être d’autres dans le futur”.
“L’opportunité de revoir un Grand Prix de France est certainement plus importante aujourd’hui qu’il y a quelques mois. Pour être clair, on m’a plutôt demandé d’être un conseiller. Le fait d’être ici à Abu Dhabi, où je représente Renault, permettra d’organiser peut-être une à deux réunions pour parler de ça, poursuit le Professeur, qui souhaiterait s’entretenir avec Bernie Ecclestone. Le rôle d’ambassadeur, de promoteur, n’est pas le sujet aujourd’hui. Ce qu’il faut, c’est essayer de trouver le meilleur compromis pour pouvoir faire ce Grand Prix le plus tôt possible”.
Prost se garde bien de réaliser une annonce ou d’aller trop vite en besogne concernant la tenue d’un Grand Prix de France en 2013.
“Il n’est pas ficelé, ça c’est sûr”, précise-t-il à RMC. “Il est mieux engagé dans la mesure où il y a un promoteur privé et de l’argent public. Il est vrai que la ville de Toulon, la Chambre de Commerce et les locaux sont prêts à investir. Il faut juger ce projet comme un investissement et on sait qu’on aura un retour sur investissement. Il faut bien que les gens comprennent que ce n’est pas de l’argent perdu. Si on organise un GP, on a des retombées économiques très importantes autour, qui sont évaluées au minimum à 20 millions d’euros et entre 20 et 30 selon les estimations”.
L'une des difficultés du dossier concerne l'évaluation des retombées globales de l'évènement pour la région.
“On a encore du mal à juger les retombées annuelles en termes de tourisme. C’est important d’en parler car dès qu’on parle d’argent public, tout devient négatif. Là, c’est un vrai investissement, on parle de peu d’argent dans une organisation de ce type-là. Aujourd’hui, je pense que pour la France, pour l’implication d’entreprises comme Renault et Total, mais aussi pour l’industrie automobile européenne, ce serait bénéfique. Pour l’économie européenne, un Grand Prix supplémentaire en Europe, un grand événement qui peut attirer des investisseurs étrangers, serait un réel plus”.
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