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Quand Brawn et Ferrari envisageaient Button

Il y exactement 10 ans, Ross Brawn, admirateur de longue date de Jenson Button, avait fait de l’Anglais une cible sérieuse pour Ferrari, pensant à ce dernier comme remplaçant potentiel de Michael Schumacher

Il y exactement 10 ans, Ross Brawn, admirateur de longue date de Jenson Button, avait fait de l’Anglais une cible sérieuse pour Ferrari, pensant à ce dernier comme remplaçant potentiel de Michael Schumacher.

Alors sacré de six couronnes mondiales, l’Allemand était au sommet de sa gloire, mais Brawn, dont la relation avec ce dernier allait bien au-delà du travail, savait que le Kaiser ne resterait plus éternellement.

Très en verve en 2004, Button disposait d’une réputation de pilote facile à vivre et appliqué, capable de gérer la pression grâce à une expérience déjà importante dans des teams ayant rencontré de grandes difficultés. Par ailleurs, le Britannique, qui disposait d’une BAR Honda clairement inférieure à la Ferrari, égalait Rubens Barrichello, certes N°2 chez Ferrari, mais profitant de la fantastique dynamique de la Scuderia.

Fin avril 2004, Brawn avait fait l’éloge d’un Button parvenu à ravir la pole position à Schumacher. « C’est fantastique et il apprend à travailler avec l’équipe », avait alors salué Brawn. « Il va devenir une acquisition très ‘hot’ ces quelques prochaines années ».

L'admiration de Brawn pour Button et la structure de Brackley qu'il dirigera plus tard était alors à peine dissimulée.

« Un jour, Michael va arrêter. Il nous faudra alors chercher un remplaçant et voir qui est le meilleur à ce moment-là. Jenson Button sera sur cette liste. Sa forme actuelle montre que lorsqu’un pilote dispose des bons ingénieurs, du bon environnement et d’une équipe qui croit en lui, il hausse son niveau de jeu ».

La Scuderia n’a finalement pas posé son dévolu sur l’Anglais, qui se retrouva cependant par la suite associé à Brawn dans l’aventure Brawn GP en 2009, récompensée par les deux titres mondiaux. Le dernier Britannique en date à avoir pris le volant d’une Ferrari en course reste Nigel Mansell, parti chez Williams à la fin de la saison 1988.

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