Interview

Arthur Pic explique ses difficultés de 2015

Septième du championnat 2014 de GP2 Series et deuxième meilleur rookie, Arthur Pic entretenait logiquement des espoirs de titre pour cette saison, lesquels ont été grandement déçus.

Arthur Pic, Campos Racing
Arthur Pic, Campos Racing devant Richie Stanaway, Status Grand Prix
Arthur Pic, Campos Racing
Arthur Pic, Campos Racing
Arthur Pic, Campos Racing
Arthur Pic, Campos Racing
Arthur Pic, Campos Racing
Arthur Pic, Campos Racing
Arthur Pic, Campos Racing
Arthur Pic, Campos Racing
Le deuxième, Arthur Pic, Campos Racing
Arthur Pic, Campos Racing
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Arthur Pic, Campos Racing
Arthur Pic, Campos Racing

Vainqueur d'une course l'an passé, Pic n'est pas parvenu à retrouver la plus haute marche du podium, et de façon générale, était en difficulté par rapport à son coéquipier Rio Haryanto. Le pilote français, onzième du championnat 2015 avec deux podiums et 60 points, est revenu sur sa saison pour Motorsport.com.

 

Motorsport.com - Arthur, quel bilan tirez-vous de cette saison?

Arthur Pic - Le bilan de la saison est un peu compliqué. C’est vrai qu’on n’a pas eu les résultats qu’on espérait, surtout après l’année dernière. J’ai eu pas mal de soucis sur la voiture, que ce soit en début d’année ou même en fin d’année, on a eu des comportements un peu inexpliqués.

On ne sait pas si c’est dû à la voiture en elle-même, ou peut-être au fait qu’ils aient changé les pneus, pour l’instant, je ne sais pas. Ce qui est sûr, c’est que que la voiture n’a pas du tout réagi comme on le souhaitait sur plusieurs courses. Donc c’est sûr que la saison, globalement, est assez décevante.

Après, le sport automobile est un peu comme ça. Le problème, c’est qu’en tant que pilote, on n’a pas toutes les cartes en main. On sait très bien que la voiture a une grosse part dans les résultats. Il faut être au bon endroit au bon moment, et cette année, on va dire que ça ne s’est pas très bien passé.

Même maintenant, vous n’arrivez pas à l’expliquer?

En tout cas, quand je suis parti d’Abu Dhabi, non. Après, je n'étais pas aux tests à Abu Dhabi, donc je ne sais pas du tout ce qu'ils ont fait sur la voiture. Quand je suis parti, rien n'avait encore été expliqué. Je sais qu’ils ont prévu de tester le châssis, de tester différentes pièces, mais le problème, c’est qu’ils ne peuvent le faire que quand les voitures sont à l’atelier.

Justement, vous avez changé de châssis à mi-saison, et vous aviez l’air plutôt content du nouveau châssis.

J’avais changé avant Silverstone. C’est vrai qu’à Silverstone, ça s’est plutôt bien passé. Globalement, on n’a pas trop été impactés sur les circuits où il n’y avait pas beaucoup de dégradation. En fait, les circuits style Monaco, Silverstone, Monza, Spa dans une moindre mesure, ce sont les circuits où on a été le moins impactés et c’est là qu’on a eu les meilleurs résultats. Dès qu’on arrivait sur un circuit où il y avait de la dégradation, c’est vrai qu’on le payait très cher.

C’est donc ça qui vous a handicapé à Sotchi quand vous étiez en pole. [Pic a fini 8e, ndlr]

Oui, c’est ça qui m’a handicapé à Sotchi, c’est ça qui m’a handicapé à Budapest quand on partait troisième [13e à l'arrivée, ndlr]. Je pense que l’exemple le plus flagrant, c’était Bahreïn. On est obligés de s’arrêter avant tout le monde dans la course 1, obligés de faire un pitstop dans la course 2, alors que l’année dernière on était très bons en dégradation, donc c’est là qu’on a vu qu’il y avait quelque chose qui n’allait vraiment pas. On voyait bien qu’il y avait quelque chose qui n’était pas normal, on comparait à l’autre voiture, mais ils n’arrivaient pas à l’expliquer.

Pour Rio, cela se passait donc de façon normale.

Oui, ça se passait de façon normale. On voyait aux data que quelque chose était différent sur les deux voitures alors que les réglages étaient identiques. La voiture ne répondait pas pareil.

D’un autre côté, je ne peux pas trop dénigrer l’équipe, parce qu’ils ont quand même changé pas mal de pièces, ils ont mis une carcasse de boîte neuve pour Abu Dhabi par exemple, ils pensaient que ça pouvait venir de là. Ils ont réfléchi avec moi à ce qui pouvait se passer, ils ont essayé de changer les pièces. C’est pour ça qu’au final, je ne suis pas vraiment énervé contre l’écurie, parce qu’ils ont plus été victimes, comme moi. Ils ont essayé de changer les choses, mais rien n’y a fait.

Pour l’an prochain, on imagine que vous ne serez pas chez Campos vu qu’ils ont engagé Evans et Gelael, mais est-ce envisageable pour vous de rester en GP2?

C’est envisageable de rester en GP2, je parle avec plusieurs écuries. Je n’ai pas fait les tests parce que j’avais le test DTM et que la GP2, je la connais : je pense que les tests n’auraient pas apporté grand-chose, alors que la DTM apportait quelque chose. Je parle avec plusieurs écuries. Ce n’est pas impossible que je refasse du GP2 si je trouve un bon deal dans une bonne écurie.

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