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Après les tensions, Delétraz renaît chez Rapax

Les attentes étaient élevées pour les débuts de Louis Delétraz en Formule 2, mais sa campagne 2017 a bien mal commencé... jusqu'à un changement d'équipe providentiel.

Louis Deletraz, Rapax

Louis Deletraz, Rapax

FIA Formula 2

Louis Deletraz, Racing Engineering
Louis Deletraz, Racing Engineering
Des mécaniciens préparent les voitures de Louis Deletraz, Racing Engineering et Gustav Malja, Racing Engineering
Louis Deletraz, Racing Engineering
Louis Deletraz, Racing Engineering
Louis Deletraz, Racing Engineering
Louis Deletraz, Racing Engineering
Louis Deletraz, Racing Engineering
Louis Deletraz, Racing Engineering
Louis Deletraz, Racing Engineering
Louis Deletraz, Racing Engineering
Louis Deletraz, Racing Engineering
Sean Gelael, Pertamina Arden et Louis Deletraz, Rapax
Louis Deletraz, Rapax
Louis Deletraz, Rapax
Louis Deletraz, Rapax
Conférence de presse : Louis Deletraz, Rapax
Louis Deletraz, Rapax

Vice-Champion de FR2.0 NEC en 2014, titré dans ce championnat l'année suivante tout en finissant deuxième de l'Eurocup FR2.0, vice-Champion en Formule V8 3.5 2016... Louis Delétraz accumulait les saisons convaincantes depuis l'entame de sa carrière en monoplace, mais ses débuts en Formule 2 n'ont pas abouti sur les résultats espérés.

Delétraz a commencé la saison par une série de 12 courses sans le moindre point au sein de l'écurie Racing Engineering, avant d'accrocher finalement une dixième place en Hongrie. Surprenant de la part de l'ancien protégé de Renault, qui a abordé la trêve estivale au 19e rang du championnat.

"Chez Racing Engineering, on n'a clairement pas réussi à faire marcher la voiture", déclare Delétraz pour Motorsport.com. "Il fallait que j'apprenne les pneus Pirelli, et je ne dis pas que j'ai été parfait à 100%, mais je pense qu'on a vraiment manqué en exploitation des pneus, on n'arrivait pas à sortir un temps en qualifs."

"On s'est retrouvés à un stade où je me battais pour ne pas être derrière. Ce n'est pas quelque chose dont j'ai l'habitude, vu que je me suis toujours battu devant. Cela fait des années que je me bats pour gagner un championnat, gagner des courses, faire des poles. Là, je me battais vraiment en dehors du top 10. C'était dur pour moi d'accepter ça."

C'est notamment le comportement de la monoplace qui ne convenait pas à Delétraz : "Pour moi, il y avait beaucoup trop à réfléchir pour conduire cette voiture. À 300 km/h, il n'y a pas le temps de réfléchir, il faut que ça soit instinctif. Mais si c'était instinctif, je n'étais pas rapide ; du coup, j'étais obligé de réfléchir, et je n'étais pas rapide non plus."

Ambiance délétère chez Racing Engineering

Un manque de compatibilité entre la voiture et le pilote n'est toutefois pas la seule raison de l'échec du partenariat Racing Engineering/Delétraz, bien au contraire, puisqu'une ambiance délétère régnant entre la direction et le pilote a manifestement mené au divorce acté lors de la trêve estivale.

"Au niveau de l'ambiance humaine, c'était très dur", révèle le pilote helvétique. "Les relations humaines avec la direction étaient très, très faibles. Il y avait une communication à sens unique, où à la plupart des questions, la réponse était non, que ce soit sur des petites choses ou des choses importantes."

Je n'avais presque plus de plaisir à venir au circuit. Je savais qu'il allait falloir argumenter, se défendre...

Louis Delétraz

"Pour moi, pour travailler en équipe, avoir une bonne communication avec les ingénieurs et les dirigeants est très important, et je n'ai pas eu ça. Je n'avais pas un bon feeling. Je n'avais presque plus de plaisir à venir au circuit. Je savais qu'il allait falloir argumenter, se défendre... Normalement, on travaille ensemble, mais avec la direction, c'était plus 'travailler contre'."

"Avec les ingénieurs, j'avais une très bonne relation, avec les mécaniciens aussi, mais il y avait vraiment un contraste entre la direction et le reste. Si on ne peut pas parler des choses, on n'avance pas. Chez Rapax, on peut parler des choses, donc on peut avancer."

Renaissance chez Rapax

C'est en effet chez Rapax que Louis Delétraz a trouvé refuge pour les quatre derniers meetings de la campagne en cours, échangeant son baquet avec Nyck de Vries. D'emblée, le Suisse y a trouvé une monoplace qui lui convenait mieux.

"C'est super positif parce que c'est une voiture avec laquelle je peux attaquer fort, freiner tard, relâcher les freins, piloter comme je le fais naturellement et pas besoin de réfléchir. On a vu que ça marchait très bien en qualifs, et c'est le plus important du week-end", souligne Delétraz, qui a en effet signé une troisième place en qualifications à Monza.

En Lombardie, le pilote Rapax n'est pas parvenu à se maintenir à ce niveau en course, mais a néanmoins conclu les deux manches du week-end aux septième et quatrième places, profitant même de la grille inversée pour s'emparer un temps de la tête de la Course Sprint.

"Ça fait plaisir d'être devant et de se battre pour une victoire !" s'exclame-t-il. "Après, on a eu un peu de dégradation et on a fini quatrième, mais ça reste des gros points dans les deux courses et ça fait plaisir. Ça fait du bien de sortir du fond de grille et de se battre devant !"

L'objectif pour Jerez et Abu Dhabi est donc de conclure la saison en trombe, avec l'ambition de rempiler en Formule 2 la saison prochaine. "On est passés très près d'un podium à Monza, c'est presque décevant. C'est clair que je veux un ou deux trophées d'ici la fin de la saison", conclut Delétraz.

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