Rowland souhaite courir en GP2 en 2016
Leader du championnat de Formule Renault 3.5, Oliver Rowland a déclaré que le GP2 serait une option probable pour lui la saison prochaine.
Photo de: GP2 Series Media Service
Le natif de Sheffield, soutenu par Racing Steps Foundation, a participé à deux meetings de GP2 cette année avec MP Motorsport. Il a marqué des points dès ses débuts à Silverstone avant de se qualifier en première ligne à Spa-Francorchamps, bien qu'il n'ait pu convertir cette performance en bon résultat à l'arrivée, ayant été percuté au premier virage.
Âgé de vingt-trois ans, Rowland n'écarte pas la possibilité de courir à temps plein dans la discipline l'an prochain, bien au contraire.
"C'est une option," déclare le Britannique pour Motorsport.com. "C'est probablement l'endroit où je veux être l'an prochain, si je ne vais pas en Formule 1. À moins que quelque chose de plus professionnel ne se présente, en DTM ou en GT, par exemple."
S'il devait rejoindre le GP2 à temps plein, Rowland suivrait les traces d'Oliver Turvey et James Calado, également soutenus par Racing Steps Foundation dans l'antichambre de la Formule 1.
Turvey et Calado ont tous deux quitté le programme RSF depuis lors ; Turvey a remporté les 24 Heures du Mans dans la catégorie LMP2 alors que Calado est devenu pilote d'usine chez Ferrari en GT.
Rowland lui-même reconnaît qu'il n'est pas loin de quitter le programme, mais espère conserver le soutien de RSF. "Je dois me battre pour mon avenir et rien n'est certain. Mais ils [RSF] ont l'air d'avoir envie que cela continue. Il faut juste que je continue à les satisfaire," estime l'Anglais.
À part Rowland, RSF soutient notamment Jack Harvey, qui mène le championnat d'IndyLights, et Jake Dennis, qui est en lutte pour le titre de F3 Europe.
Devoir s'habituer aux pneus en GP2? Une excuse!
Le GP2 a la réputation d'être un championnat très difficile pour les rookies, puisqu'aucun pilote n'a remporté le titre dans sa première saison depuis Nico Hülkenberg en 2009.
Rowland estime toutefois que la difficulté que représente l'adaptation à cette discipline est surestimée.
"Ce n'est pas dur d'être rapide, non," affirme-t-il. "Les courses sont légèrement plus difficiles parce que les pilotes peuvent être assez agressifs et c'est facile d'être au mauvais endroit au mauvais moment; mais je n'ai pas eu de problème avec les pneus ou avec quoi que ce soit."
"Beaucoup de gens disent que c'est assez dur de s'habituer aux pneus, mais franchement, pour moi, c'est un peu une excuse, parfois. Le pneu est le même que tout autre pneu : il faut attaquer à fond pendant un tour en qualifications, et c'est tout. En course, il faut faire légèrement plus attention à les protéger, mais c'est tout."
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