"Il n’y a pas assez de place pour sortir" de la R18 ! 

Triple vainqueur des 24 Heures du Mans avec ses acolytes André Lotterer et Benoît Tréluyer, Marcel Fässler a révélé que les changements de pilote représentaient une difficulté pour Audi cette année.

#8 Audi Sport Team Joest Audi R18: Lucas di Grassi

Photo de: Nikolaz Godet / Motorsport.com

#8 Audi Sport Team Joest Audi R18: Lucas di Grassi, Oliver Jarvis
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
Audi Sport Team Joest: Benoit Tréluyer, Andre Lotterer et l'ingénieur de course Leena Gade
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18: Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer

B.D., Le Mans - Cette particularité propre à l’Endurance a fait l’objet d’un énorme travail au sein de l’équipe de la marque aux anneaux, pour trouver les meilleures solutions afin d’optimiser les changements de pilote. Les caractéristiques de la nouvelle Audi R18, un prototype fait "presque sans compromis", de l’aveu même de Marcel Fassler, se répercutent jusqu’à avoir un cockpit extrêmement difficile d’accès, bien que répondant aux normes de sécurité et d’extraction imposées. 

"On essaie toujours de progresser nous-mêmes, par exemple d’optimiser les changements de pilotes", explique le pilote suisse à Motorsport.com. "On travaille pas mal là-dessus, car avec la nouvelle voiture c’est un peu plus dur pour nous de rentrer et sortir. Au début, on a eu un peu de mal, surtout pour sortir. Tous les trois, on a tout regardé de près pour voir comment on pouvait faire et changer les choses."

"Il n’y a pas assez de place pour sortir ! C’est un peu le problème pour les genoux. Tout est beaucoup plus serré, c’est plus difficile de sortir les genoux et les jambes. C’est la même chose pour entrer."

Une R18 "sans compromis"

Alors qu’Audi espère reconquérir sa couronne au Mans, après avoir été battu par Porsche l’an dernier, le constructeur d’Ingolstadt peut s’appuyer sur des points forts quasiment historiques, notamment du fait de son expérience et d’un équipage dont la valeur n’est plus à démontrer.

"Dans notre équipage, je sais que, tous les trois, on va toujours donner le maximum", souligne Fässler. "On se connaît déjà depuis longtemps et ça fait toujours autant plaisir de rouler ensemble. On a tout de suite le feeling dans la voiture. Je pense que c’est notre point fort."

"C’est quand même une voiture qui est faite presque sans compromis, surtout sur l’aérodynamique, elle est vraiment nouvelle par rapport aux autres et par rapport à celle de l’année dernière", ajoute-t-il quant à la R18. "Au niveau hybride, on a beaucoup progressé : ça veut aussi dire qu’on va se rapprocher à ce niveau-là. Normalement, l’expérience de l’équipe est le point fort, ça c’est clair. Avec toutes les victoires, l’expérience comptera toujours ici, surtout si le temps est un peu plus variable."

Trafic et incertitude

À l’instar de son coéquipier Oliver Jarvis, Fässler pointe également le fait que le trafic sera crucial cette année, rendu plus difficile par la présence de soixante voitures et, surtout, par l’abaissement des vitesses de pointe des LMP1 hybrides. 

"C’est un peu plus difficile, car il nous manque un peu de vitesse de pointe par rapport à l’an dernier", confirme-t-il. "Je trouve ça un peu dommage car, l’an dernier, il était très clair que l’on pouvait facilement doubler en ligne droite, mais maintenant c’est moins facile. On fait du 'lift and cost' un peu plus longtemps car on a moins d’essence par tour. Au niveau du freinage, le risque est donc plus grand avec les LMP2 et les GTE. C’est quelque chose qui ne sera pas facile à gérer en course."

À cela s’ajoutera la glorieuse incertitude du sport, plus présente que jamais au Mans : "C’est sûr qu’on aimerait toujours avoir une course parfaite, être sûr de voir le drapeau à damier. On ne sait jamais ici, il y a toujours quelque chose que l’on ne peut pas prévoir, et c’est peut-être le seul doute que l’on a. Ce sont des choses face auxquelles on ne peut pas réagir comme on l’aimerait."

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