En délicatesse sur le mouillé, Rossi espère une course sur le sec

Le pilote italien a connu des fortunes diverses samedi sur le Sachsenring. Pas si loin lors des EL3 disputés sur piste sèche, celui-ci a été beaucoup plus en difficulté une fois que la pluie est apparue.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Toni Börner

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Movistar Yamaha MotoGP
Luca Cadalora, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Les Grands Prix se suivent et ne se ressemblent pas pour Valentino Rossi qui, après avoir brillé à Assen la semaine dernière, éprouve en Allemagne des difficultés à retrouver le rythme qui avait été la clé de son succès aux Pays-Bas. 

Après avoir bouclé la première journée à une décevante 14e position suite à une journée galère, marquée notamment par un problème technique lors des EL1, le Docteur a bien cru revivre le même sort ce matin lorsque sa moto s'est arrêtée net après que sa pompe à carburant a rendu l'âme. 

L'Italien a tout de même eu le temps de regagner son stand pour enfourcher une autre machine – il parviendra d'ailleurs à reprendre le guidon de celle disposant du nouveau châssis, après que ses mécaniciens ont redoublé d'efforts pour la rendre de nouveau opérationnelle – et de se qualifier de justesse directement pour la Q2. 

Mais ce relatif bon rythme sur le sec ne saurait pour autant occulter les difficultés de Rossi sur le mouillé. "Aujourd'hui, nous avons beaucoup progressé et sincèrement sur le sec je ne suis pas fantastique mais le rythme n'est pas si loin de celui des hommes de tête", analyse-t-il. "J'étais plus compétitif ce matin, où j'ai fini sixième. Mais malheureusement sur le mouillé je suis plus en difficulté, comme apparemment toutes les Yamaha, à l'exception de Jonas Folger. En qualifications c'était très difficile, nous avons essayé pas mal de choses mais à la fin nous n'avons pas été suffisamment forts."

Des performances en dents de scie

Le numéro 46 s'en est tout de même tiré avec le neuvième chrono final. Un classement flatteur compte tenu des circonstances, mais qui n'efface pas l'important écart (près d'une seconde et demie) qui le sépare des hommes de tête sur piste détrempée.

Une situation frustrante sachant que la semaine dernière, dans des conditions de roulage similaires, Rossi était parvenu à assurer la quatrième place. D'où une certaine incompréhension bien légitime. "Comme c'est souvent le cas cette année, nous avons vraiment des sensations différentes d'une piste à l'autre avec la moto, et en particulier avec les pneus. L'an dernier c'était plus constant, et cette sensation est vraiment difficile à gérer étant donné que vous ne savez jamais à quoi vous attendre."

Difficile en effet de mettre cette baisse de performance soudaine sur le compte de la Yamaha, alors que le châssis utilisé par Rossi a été le même d'une semaine à l'autre. Un contraste encore plus prononcé chez d'autres pilotes, comme le souligne le transalpin. "Imaginez-vous que Johann Zarco, sur la moto de 2016, était en pole position le week-end dernier, et qu'une semaine après dans les mêmes conditions il n'est que 19e. Il ne s'agit donc pas de la moto, car c'est la même chose pour moi avec le nouveau châssis [Yamaha, utilisé depuis la semaine dernière à Assen]. J'étais fort à Assen sur le mouillé, et ici j'ai plus de difficultés. C'est très difficile à comprendre car même comparé à l'an dernier, les sensations avec la moto et les réglages sont incroyablement différentes."

Pour sauver les apparences et surtout les meubles au championnat, Rossi espère donc pouvoir bénéficier d'une piste sèche demain, seule condition où il détient un minimum de certitudes quant à son niveau de compétitivité. "C'est un week-end qui semble assez fou, avec la météo qui change tout le temps. Donc tout peut arriver demain. J'espère sincèrement que ce sera une course sur le sec car sur le sec je suis plus proche. Mais de toute façon nous devons travailler."

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