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La F1 est "en discussion avec d'autres constructeurs"

En poste depuis quelques semaines, le PDG de la Formule 1 Stefano Domenicali a expliqué être en discussions avec des constructeurs pour une éventuelle arrivée en F1.

Le départ, Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11 en tête

Le départ, Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11 en tête

Mark Sutton / Motorsport Images

Dans le contexte d'une refonte réglementaire à venir et de la crise sanitaire et économique liée à la pandémie de COVID-19, Stefano Domenicali a pris les rênes de la Formule 1 en lieu et place de Chase Carey depuis le début de l'année 2021. Parmi les dossiers sur la table de l'ancien dirigeant de la Scuderia Ferrari, la question de l'attrait de la discipline reine pour de nouveaux constructeurs alors qu'aucune nouvelle écurie n'est arrivée depuis Haas en 2016 et que le motoriste Honda s'en ira en fin d'année.

À partir de cette année, un Règlement Financier entre en vigueur en F1 pour limiter les dépenses et tenter de contenir la flambée des budgets qui a accompagné la mise en place de la règlementation turbo hybride et les différentes modifications techniques de ces dernières années. En 2022, c'est justement un nouveau Règlement Technique, avec des monoplaces moins complexes et plus standardisées, censé resserrer la hiérarchie et permettre de meilleures luttes en piste et donc plus de spectacle potentiel, qui sera en place.

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Dans un entretien pour Sky Sports, Domenicali a expliqué : "Je pense que l'un des plus grands défis pour les constructeurs automobiles aujourd'hui est de paraître plus jeunes. Il y a ce genre de lutte entre la vieille école des FEO [fabricant d'équipement d'origine] et les nouveaux FEO qui arrivent dans le domaine de la mobilité... Mais je pense que les FEO peuvent utiliser la plateforme [de la Formule 1] pour obtenir également l'image fraîche dont ils ont peut-être besoin pour l'avenir."

"Ce que je peux dire, c'est que nous sommes en discussion avec d'autres constructeurs. Pour l'instant, ils préfèrent rester discrets, mais la bonne nouvelle est qu'il y a d'autres... entreprises, des entreprises très importantes, qui sont vraiment désireuses de comprendre quelle est la valeur qu'elles peuvent tirer de la plateforme qu'est la F1. Pas seulement en termes de technologie, mais aussi par rapport à la valeur de ce que la Formule 1 peut apporter au constructeur automobile."

Au sujet de la motorisation, qui devrait changer à l'horizon 2025-2026, il a ajouté : "Il n'est pas possible que l'unité de puissance de Formule 1 coûte ce qu'elle coûte aujourd'hui. Je pense qu'il y a une marge, une grande marge sur ce point, et l'un des objectifs que nous nous sommes fixés est d'impliquer les équipes et les constructeurs pour essayer d'anticiper le nouveau moteur encore plus tôt que ce qui est attendu du règlement, et de s'assurer que ce genre de choses fera partie du calendrier, et je suis sûr que nous pouvons le faire."

 

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