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Haas veut être "à une demi-seconde de Ferrari"

Haas F1 Team attaque sa troisième saison en Formule 1, et après avoir fini deux fois huitième du championnat des constructeurs, l'objectif est clair : passer la vitesse supérieure.

Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, en lutte avec Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17

Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, en lutte avec Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17

Andrew Hone / Motorsport Images

Haas VF-18
Haas VF-18
Gene Haas, directeur, Haas F1 Team, lors de la conférence de presse
Haas VF-18
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Haas VF-18
Romain Grosjean, Haas F1 Team, Kevin Magnussen, Haas F1 Team, lors d'une photo de groupe Haas F1 Team

Pour ce faire, Haas souhaitera profiter de la stabilité réglementaire, alors que l'écurie espère avoir éradiqué ses points faibles grâce à sa nouvelle monoplace, la VF-18.

Le fondateur, Gene Haas, fixe même un objectif ambitieux : se hisser à une demi-seconde de Ferrari en performance pure. "On dirait que tout le monde va progresser. Nous avons identifié nos faiblesses et Günther [Steiner, directeur d'équipe] et moi avons eu une conversation à cœur ouvert à Mexico quant à la direction que nous allions emprunter et comment nous allions progresser", commente-t-il. "Il est de notoriété publique que nous utilisons beaucoup de pièces Ferrari, donc nous les utilisons comme base."

"Pour être compétitifs, nous devons être à une demi-seconde des Ferrari. Ce n'était pas le cas l'an dernier. Je dirais que nous étions entre une seconde et une seconde et demie plus lents que les Ferrari. Dans l'ensemble, nous étions peut-être à deux secondes de la pole, donc nous devons gagner une seconde si nous voulons vraiment être compétitifs." Ce ne sera pas une mince affaire : la saison dernière, en qualifications, l'écart moyen entre la meilleure SF70H et la VF-17 la plus rapide était en réalité de 1,846 seconde.

De plus, comme toutes les écuries, Haas va faire face au défi que représentera la fiabilité, avec trois unités de puissance autorisées pour les 21 Grands Prix au calendrier – et seulement deux éléments pour certaines pièces. L'équipe américaine va donc compter sur un moteur Ferrari qui a fait ses preuves.

"Je pense que c'est comme tout le reste : plus on fait de saisons avec un groupe propulseur, plus il devient fiable", estime Gene Haas. "Je ne doute aucunement de pouvoir faire la saison avec trois moteurs. De plus, il n'y aura pas cet immense besoin d'évolutions car la puissance moteur plafonne quelque peu. Ils tirent autant de performance du package actuel que possible. Je ne pense pas que Mercedes ou Renault seront très loin devant ou derrière Ferrari. Je pense qu'ils se tiennent tous en 0,5%. Et je trouve les Ferrari excellents du point de vue de la fiabilité."

Des pilotes au pilotage "très différent"

Rappelons par ailleurs que Haas a reconduit son duo composé de Romain Grosjean et de Kevin Magnussen : ce line-up fait d'elle l'une des quatre seules équipes à aligner deux pilotes qui sont déjà montés sur le podium, aux côtés des trois top teams.

"Je l'ai déjà dit, je pense que nos pilotes étaient meilleurs que nos voitures en 2017", commente Gene Haas. "Grosjean est un pilote très, très rapide. Son style de pilotage est très différent de celui de Magnussen. Grosjean est plus brutal au freinage et dans les virages. Magnussen est un peu plus doux dans les virages. Ils ont juste un style de pilotage différent, mais tous deux sont très agressifs et tous deux veulent gagner, et il faut avoir cette mentalité de tueur pour marquer des points."

 

 

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