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Lauda fatigué par les investigations pendant les Grand Prix

Avant le Grand Prix d’Autriche,la FIA a annoncé son intention d’être plus souple en ce qui concerne la manière de sanctionner les accrochages en piste

Avant le Grand Prix d’Autriche,

la FIA a annoncé son intention d’être plus souple en ce qui concerne la manière de sanctionner les accrochages en piste

. Une orientation accueillie à bras ouvert par un Niki Lauda qui en veut néanmoins toujours plus. Le triple Champion du Monde autrichien, aujourd’hui président non exécutif de Mercedes, est lassé de voir de nombreuses investigations durant chaque course.

A Spielberg, ce fut une nouvelle fois le cas lors du contact entre Sebastian Vettel et Esteban Gutiérrez, même si aucun des deux pilotes n’a finalement été sanctionné. De plus en plus, ce sera aux commissaires de décider si un incident doit être étudié durant le Grand Prix ou non. Mais Lauda veut aller plus loin et n’hésite pas à se montrer nostalgique en évoquant quelques chapitres savoureux de l’histoire de la Formule 1…

« J’en ai parlé à Bernie [Ecclestone], et j’en ai parlé à Charlie [Whiting] en Autriche aussi. Ce que je n’aime pas, c’est quand je regarde une course comme Montréal, Nico [Rosberg] et Lewis [Hamilton] sont proches dans le premier virage et ensuite on nous indique à la télévision qu’ils sont sous investigation », peste Lauda dans les colonnes d’Autosport.

« Je suis allé voir Charlie et Bernie et je leur ai dit que nous devions revenir à l’ancien temps, comme quand Piquet de battait avec un autre gars [Eliseo Salazar] à Hockenheim. Vous vous en souvenez ? On doit laisser faire les pilotes, ne pas interférer dans tout ça. »

Lauda estime que la fin des sanctions pour les accrochages ne les multiplierait pas pour autant, considérant que les pilotes restent très responsables en piste. Il estime également que cela permettrait de mettre davantage en avant le caractère différent des uns et des autres, tout en attirant de nouveau le public grâce à des courses moins aseptisées.

« Honnêtement, c’est une blague. Le public part car nous ne sommes plus des ‘racers’ », s’emporte-t-il. « Même l’incident entre Pérez et Massa… C’était un accident de course normal, et dieu merci rien n’est arrivé. Quand j’ai vu une autre investigation [en Autriche entre Vettel et Gutiérrez] j’ai pensé que c’était une erreur. Il faut que ça cesse. Si quelqu’un veut protester après la course parce qu’il y a eu une injustice, il pourra le faire. Cela lui coûtera beaucoup d’argent, des frais d’avocat et ce genre de conneries (sic !). Donc ça n’arrivera pas. J’aimerais que l’on laisse ces pilotes libres de faire la course. Il y a trop de contrôle pour tout. »

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