Nouveaux vibreurs - "Absurdes" pour Ericsson, risqués selon Wehrlein

Les nouvelles installations font grincer des dents sur le Red Bull Ring, à la veille des premiers essais libres du Grand Prix d'Autriche.

L'atmosphère du circuit

Photo de: XPB Images

(De g. à d.) : Pascal Wehrlein, Manor Racing , et Marcus Ericsson, Sauber F1 Team, à la parade des pilotes
Pascal Wehrlein, Manor Racing
Rio Haryanto, Manor Racing
Marcus Ericsson, Sauber C35
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Pascal Wehrlein, Manor Racing
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team et Esteban Ocon, Third Driver, Renault Sport F1 Team
Pascal Wehrlein, Manor Racing
Esteban Ocon, pilote d'essais et de réserve Renault Sport F1 Team et Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team

Plusieurs vibreurs ont été ajoutés ou aménagés sur le circuit autrichien, afin d’empêcher les pilotes d’abuser des limites de la piste ce week-end. Marcus Ericsson les a découverts en faisant le traditionnel tour de piste à pied avec son équipe, ce jeudi. 

Des éléments couchés ont notamment été mis en place au niveau des virages 1 et 2, ce qui revient à un aménagement en trois parties qui déplaît fortement au pilote Sauber. 

"Je suis allé sur la piste, et je crois que ça paraît un peu absurde", estime Ericsson. "Pourquoi ne mettent-ils pas seulement le vibreur et puis de l’herbe ? Je ne comprends pas pourquoi ils doivent faire un vibreur, puis un vibreur supplémentaire, et encore un autre vibreur."

"J’imagine que nous verrons demain à quel point nous pouvons utiliser les vibreurs, mais je pense qu’il va y avoir des discussions au sujet des limites de la piste."

Des discussions dont Ericsson se serait bien passé, et qu’il juge néfastes pour tout le monde, même s’il ne fait aucun doute selon lui qu’il faudra à nouveau en passer par-là. 

"C’est l’un des circuits les plus courts, alors chaque dixième que l’on peut trouver fait une grosse différence, et habituellement les qualifications sont très serrées ici. Cela veut dire que l’on veut utiliser chaque morceau de piste disponible. Je suis donc certain que, demain, beaucoup de monde explorera ça pour voir à quel point on peut utiliser la piste existante, et jusqu’où l'on peut aller sans perdre de temps ou sans avoir un chrono annulé."

"Je ne suis pas fan de ces discussions. Je crois que pour les pilotes, pour les équipes, pour les fans, pour tout le monde… Nous ne devrions pas en avoir. Nous devons trouver quelque chose."

Wehrlein craint des envols

Après le tour de reconnaissance à pied, Ericsson n’a pas été le seul pilote surpris. C’est également le cas de Pascal Wehrlein, qui craint des incidents lorsque les voitures passeront trop loin sur les vibreurs. 

"Dans le premier et les deux derniers virages, on essaie toujours d’aller le plus loin possible", souligne le pilote Manor. "Mais je viens de voir qu’ils avaient mis des vibreurs jaunes là-bas, des bosses, c’est vraiment étrange."

"Je ne suis pas sûr que ça fonctionne. Évidemment, on veut rouler dessus, mais si on le fait suite à une erreur, ça va endommager la voiture. Dans le dernier virage, nous sommes à 180, 190 ou 200 km/h… On va aller directement à l’aéroport de Graz là-bas !"

"Il faut décider tôt si l’on veut prendre le virage ou non, il faut aller tout droit, car si l’on passe sur les vibreurs, c’est certain que ça endommagera la voiture, j’en suis sûr."

Présentation vidéo du GP d'Autriche

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