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Pirelli veut revenir à "2 ou 3 arrêts par course"

Felipe Massa bloque ses roues au freinage

Photo de: XPB Images

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 bloque une roue au freinage
Des pneus Pirelli
Paul Hembery, directeur du sport automobile chez Pirelli avec Niki Lauda sur la grille
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team
Des pneus Pirelli de démonstration
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T, bloque ses roues au freinage
Des pneus Pirelli usés, Mercedes AMG F1 W04

Le Directeur de Pirelli Motorsport, Paul Hembery, explique que l'actuel manufacturier unique de pneumatiques en F1 n'est pas satisfait de ses composés 2015.

Cette saison, les gommes proposées par la firme italienne s'avèrent en effet particulièrement endurantes, en regard de ce qui avait été demandé et fourni les années précédentes. Et ce n'est visiblement pas du goût de Hembery, qui explique qu'avec ces composés, Pirelli ne respecte pas son cahier des charges.

"Nous ne sommes pas là où nous devrions être cette année, car il est vrai que nous devons en principe fournir des pneus capables de provoquer deux ou trois arrêts [par course]", a-t-il confié à Sky Sports.

"Nous ne sommes donc pas en train de remplir cet objectif, mais le fait de ne pas pouvoir tester davantage ne nous aide pas. Nous n'avons pas réellement la capacité de faire notre travail comme il le faudrait."

Et Hembery d'embrayer sur 2016, affirmant l'intention du manufacturier de revenir à deux ou trois arrêts lors de chaque Grand Prix.

"Nous cherchons à apporter des changements l'an prochain, afin de revenir à deux ou trois arrêts. Mais nous voudrions également obtenir l'accord de tester davantage afin de recueillir plus de données et ainsi être en mesure de fournir plus facilement le travail attendu."

Grosjean veut plus de dégradation, Pirelli lui donne raison

Récemment, nous relayions la volonté de Romain Grosjean de revoir apparaître des pneumatiques à plus forte dégradation. Le pilote Lotus estimait en effet il y a peu que cela permettait auparavant de faire la différence, aussi bien en piste qu'en termes de stratégie.

Hembery explique qu'il donne raison au Franco-suisse, mais qu'il n'est pas question de basculer dans un extrême qui permettrait à nouveau à un pilote de gagner sept ou huit positions en l'espace d'un tour, en fin de course.

Lire aussi : Grosjean préférait les pneus à forte dégradation

"Non, pas à cet extrême," répond Hembery, "mais pour le reste, Grosjean a tout à fait raison. Les gens ont des opinions différentes : certains voudraient voir des pneus très endurants qui permettent d'attaquer davantage, et c'est ce dont nous sommes aujourd'hui les plus proches."

"D'autres préfèrent que les pilotes aient une plus grande influence sur le déroulement de la course, comme l'a suggéré Romain. Dans ces cas-là, le talent et le pilotage peuvent faire la différence. Je pense que nous nous situons à mi-chemin entre ces deux approches, c'est en tout cas là que nous voulons être."

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