Renault fidèle à sa feuille de route pour l'évolution de son moteur

Le constructeur et motoriste français travaille sur l'introduction prochaine d'une évolution de son unité de puissance.

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17, quitte son stand après un arrêt

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Remi Taffin, directeur technique moteur Renault Sport F1; Alain Prost, conseiller spécial Renault Sport F1 Team
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17, rentre aux stands
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17

Grâce aux trois top 10 consécutifs signés par Nico Hülkenberg lors des trois derniers Grands Prix, la campagne 2017 de Renault a pris son envol et permis au constructeur français de se rapprocher des deux équipes qui le devancent au championnat constructeurs, Toro Rosso et Williams. Si le Losange a annoncé viser le top 5 cette année, et en est encore loin, les dernières courses ont été prometteuses, avec notamment un rythme efficace en qualifications.

Avant le début de la saison, Renault a opté pour une unité de puissance au concept entièrement revu, mais les essais de Barcelone l'ont rapidement poussé à laisser de côté la nouvelle génération de MGU-K en raison d'un problème de fiabilité. À Viry-Châtillon, on travaille pour introduire une évolution majeure de l'actuel bloc moteur, mais le planning qui suit la limitation à quatre unités de puissance par pilote et par saison ne sera pas chamboulé pour autant.

"Nous savions que le début d’année serait difficile", rappelle Rémi Taffin, directeur technique moteur de Renault. "Les essais l’ont démontré, mais nous avons terminé les cinq premiers rendez-vous sans rencontrer de soucis en course. En Espagne, nous avons pu en extraire plus du groupe propulseur en mode qualifications. Nous ne sommes plus soumis aux mêmes contraintes qu’avec les jetons de développement d’autrefois. Nous pouvons donc développer différemment par rapport aux trois dernières années. Nous poursuivons notre feuille de route pour améliorer les performances tout en répondant aux exigences de fiabilité."

"Nous avions un MGU-K de nouvelle génération durant les tests hivernaux. Nous avons vu que le concept n'était pas prêt en conditions de course. Son avantage potentiel concerne davantage le poids que la performance. La nouvelle génération de MGU-K sera déployée avec notre planning du propulseur. Nous examinons chaque domaine pour progresser. Son gain potentiel de poids n'est ainsi qu'un facteur d’une équation beaucoup plus grande."

Monaco, pas si simple pour les V6 turbo

En attendant cette évolution moteur, il faudra poursuivre avec l'actuelle spécification à Monaco le week-end prochain. Si le tracé qui serpente dans les rues de la Principauté peut gommer le différentiel de puissance entre les motoristes, il n'en est pas moins exigeant dans d'autres domaines qui contraignent tout de même les équipes à disposer d'un bon bloc moteur. 

"La constance est essentielle à Monaco", souligne Rémi Taffin. "Le rôle du groupe propulseur est donc d'offrir au pilote une puissance constante sans trop de stratégies de récupération d'énergie à travers un tour très animé. Heureusement, Monaco est unique dans ses enchaînements et dans le fait que certains domaines ne sont pas aussi pertinents qu’ils le seraient sur un tracé plus classique. Le pilote est à pleine charge moins régulièrement et il peut récupérer de l'énergie assez facilement."

"Historiquement, nous dirions que Monaco est éprouvant pour le moteur en raison des bosses et des régimes élevés. Nous avons néanmoins réglé tous les soucis liés au revêtement. De plus, la dernière génération de blocs tourne à des vitesses plus basses tout en ayant une courbe différente de couple. Ces aspects sont donc moins critiques qu’auparavant."

"En fin de compte, la confiance joue un grand rôle à Monaco. Un pilote confiant peut faire une énorme différence. Nous faisons tout ce que nous pouvons faire sur le plan du groupe propulseur pour l’y aider."

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