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Singapour, la course la plus exigeante selon Williams

Ingénieur de course en chef chez Williams, Xevi Pujolar est revenu sur le défi immense que représente le Grand Prix de Singapour, à la fois pour les pilotes et les équipes du plateau

Ingénieur de course en chef chez Williams, Xevi Pujolar est revenu sur le défi immense que représente le Grand Prix de Singapour, à la fois pour les pilotes et les équipes du plateau. Le circuit de Marina Bay cristallise une multitude de particularités, qui ont trait à la fois au tracé en lui-même, au climat chaud et humide, et bien sûr au fait que les pilotes y roulent de nuit.

Chez Williams, on n’hésite donc pas à dire qu’il s’agira ce week-end de la course la plus exigeante et la plus difficile de l’année. Mais tous ces facteurs en font également l’un des Grands Prix les plus incertains, avec une forte probabilité d’intervention de la voiture de sécurité, ce qui s’est d’ailleurs toujours produit depuis la première édition en 2008.

"La course de nuit à Singapour est un événement unique que nous sommes tous impatients de vivre, en dépit du fait que ce soit probablement le circuit le plus exigeant de l’année à la fois pour le pilote et la voiture", souligne Pujolar. "C’est mentalement et physiquement épuisant pour les pilotes, car c’est l’une des courses les plus longues de l’année. Ils doivent aussi faire face aux températures élevées et à l’humidité, sur un tracé avec 23 virages qui n’offre aucun répit. Malgré le fait de rouler de nuit sous les projecteurs, la température est encore en moyenne de 30°, avec un taux d’humidité autour de 75%."

Cette année, les monoplaces n’auront plus à subir la tant décriée chicane du circuit, qui a été supprimée. Certains pilotes la détestaient, d’autres l’adoraient ; toujours est-il que cette modification devrait abaisser le temps au tour d’environ une seconde.

"Il y a eu une modification du tracé cette année, puisque la chicane du virage n°10 a été supprimée et remplacée par un virage à gauche avant la zone d’accélération vers le pont Anderson. Singapour comporte également la pitlane qui fait perdre le plus de temps, et il y a une chance élevée d’intervention de la voiture de sécurité. Il n’y a pas eu de course là-bas sans au moins une intervention du Safety Car. Ces deux dernières années, la stratégie était à trois arrêts. Cependant, Pirelli a fait un pas en apportant des pneus plus durs donc cela pourrait changer cette saison."

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