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Singapour 2010, le premier Grand Chelem d'Alonso

Tout le monde se souvient de l'affaire du crashgate, à Singapour en 2008

Tout le monde se souvient de l'affaire du crashgate, à Singapour en 2008. Fernando Alonso avait alors remporté la course, profitant de la sortie du safety car occasionné par le crash de son coéquipier de l'époque, Nelson Picquet Junior. L'édition 2010 du Grand Prix aura permis à l'Espagnol de sauver l'honneur, puisqu'il aura remporté le Grand Prix, et sans discussion possible, cette fois-ci…

Une petite remise en contexte s'impose. A l'entame du week-end, c'est Mark Webber qui mène le Championnat du Monde des pilotes. Il possède alors 7 points d'avance sur Hamilton, lui-même devançant Alonso, Button et Vettel, les 5 premiers étant alors regroupés dans une fourchette de 24 points, soit un peu moins qu'une victoire. Restent 5 courses à disputer, à commencer par le Grand Prix de Singapour.

Ferrari arrive optimiste à Singapour. Alonso vient en effet de remporter le Grand Prix d'Italie, et Massa y a réalisé une bonne troisième place. Les essais libres révèlent une bonne forme des bolides rouges, mais une forme inférieure à celle de certains concurrents, principalement les Red Bull. Qu'à cela ne tienne, c'est en qualifications qu'il faut signer des chronos!

C'est une séance qualificative… particulière, qu'aura vécue Ferrari. En tout début de Q1, sa boîte de vitesse lâche Felipe Massa. Pas de chrono, le pilote brésilien partira en dernière position sur la grille. Inquiétude dans le camp rouge, évidemment. Et si le même problème survenait sur la voiture d'Alonso? Ça n'arrivera pas. Mais ça, Alonso ne le sait pas encore. Inquiet à l'idée de voir sa monoplace incapable de continuer, l'Espagnol donne tout. Le résultat? Une pole position. Il partira le dimanche avec Vettel à ses côtés.



Restent 61 tours à boucler. Dès le premier, un incident survient. Liuzzi abandonne, sa voiture est sur la piste, le safety car doit sortir. Beaucoup de pilotes profitent alors de l'occasion pour chausser d'autres gommes, plus dures. C'est le cas de Webber. Le pilote australien réalise la bonne affaire. Plus véloce que les pilotes le précédant, il remonte au classement et, tandis que les leaders se voient contraints et forcés de rentrer à leur tour aux stands, Webber peut quant à lui continuer sur sa lancée, se retrouvant en troisième position au terme de la première salve de changements de pneus. Trente et unième tour. Kobayashi sort de piste, suivi de près par Senna. Le safety car sort pour la seconde fois. Le podium virtuel est alors composé par Alonso, Vettel et Webber. Il ne changera plus. Alonso et Vettel mènent la danse, ils passent la ligne d'arrivée à moins d'une seconde l'un de l'autre. Derrière, les autres, Webber en tête. Il est à 29 secondes des leaders et à moins d'une seconde de Button, quatrième. Suivent Rosberg, Barrichello, Kubica, Massa et Sutil et Hülkenberg, pour le top 10. Ce week-end de Grand Prix représente le cinquième hat-trick pour Alonso. C'est également son tout premier Grand Chelem. Cela signifie qu'il a réalisé la pole, le meilleur tour en course, qu'il a remporté le Grand Prix et qu'il l'a mené de bout en bout. La totale, donc. A l'issue du Grand Prix, c'est toujours Mark Webber qui mène le Championnat, devant Alonso, Hamilton et Vettel, qui compte alors 21 unités de retard. La suite, on la connaît, puisque Vettel décrochera en 2010 son premier titre mondial, le premier d'une longue série.

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