Stroll a subi un choc "proche de 50 g" à Singapour
Lance Stroll est revenu sur les raisons de son forfait à Singapour : le Canadien a appliqué le principe de précaution, au lendemain d'un impact particulièrement violent.
Lance Stroll se sent "beaucoup mieux que dimanche" dernier et en pleine possession de ses moyens avant le week-end du Grand Prix du Japon. Forfait à Singapour au lendemain d'un violent crash survenu en qualifications, le pilote Aston Martin a expliqué à son arrivée à Suzuka qu'il n'avait tout simplement pas voulu prendre le moindre risque. Il faut dire qu'il a subi un choc "proche de 50 g" lorsqu'il est sorti de la piste dans le dernier virage de son tour rapide.
"J'allais bien, j'étais en bonne santé pour courir, mais je ne me sentais pas suffisamment bien physiquement pour faire Singapour, qui est la course la plus difficile de l'année", justifie le Canadien. "J'ai senti ça arriver le samedi soir et je savais que le réveil n'allait pas être drôle le dimanche."
"J'ai suivi tous les protocoles relatifs aux commotions cérébrales et j'ai fait tous les tests nécessaires. Ils m'ont juste dit de voir comment j'allais me sentir plus tard dans la nuit, avant de prendre une décision le lendemain."
Lance Stroll se serait élancé en fond de grille s'il avait pu prendre le départ mais il était près à saisir la moindre chance. La motivation était là, mais les douleurs et la précaution l'ont poussé à renoncer.
"Il y a toujours une opportunité de courir le dimanche et d'essayer de marquer des points", souligne-t-il. "On a vu des pilotes revenir de loin dimanche et réussir à remonter le peloton pour marquer des points. On ne sait jamais ce qui va se passer. Si je m'étais senti vraiment bien, j'aurais couru. Mais je n'avais pas le sentiment que c'était la bonne chose à faire, et je pense que ça aurait retardé mon rétablissement pour arriver ici en me sentant à 100%."
Si le choc enduré a été impressionnant, le message radio du pilote vers son équipe a rapidement permis d'être rassuré quant à son état de santé. Lance Stroll tient également à souligner l'intervention des commissaires alors que des critiques ont pu émerger sur le temps d'intervention.
"Je ne crois pas que les commissaires pouvaient toucher la voiture, car ils ne savaient pas s'ils pouvaient être électrocutés ou quelque chose comme ça", précise-t-il. "Ils étaient là, ils m'ont demandé si j'allais bien, et je ne crois pas que la procédure ait été mal exécutée. Ils sont arrivés sur les lieux, mais ils n'ont pas touché la voiture car ils ne savaient pas dans quel était elle était et s'ils pouvaient la toucher en toute sécurité."
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