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Des performances incompréhensibles pour Tom Dillmann

Malgré leur présence régulière aux avant-postes en Formule Renault 3.5, Tom Dillmann et Jagonya Ayam with Carlin n'ont pas été en mesure de jouer la victoire cette année.

Tom Dillmann, Carlin
Tom Dillmann, Carlin
Tom Dillmann, Carlin
Tom Dillmann, Carlin
Tom Dillmann, Carlin
Tom Dillmann, Carlin
#26 Tom Dillmann, Jagonya Ayam with Carlin
Tom Dillmann, Carlin
#26 Tom Dillmann, Jagonya Ayam with Carlin

C'est notamment dû à un manque de performance sur un tour, puisque la position moyenne sur la grille de Dillmann est neuvième, et que le Français ne s'est jamais qualifié sur les deux premières lignes.

Difficile, dans ce cas, de jouer la victoire, dans une discipline où les qualifications sont cruciales. Il est également difficile de se satisfaire des résultats obtenus, malgré les nombreuses places d'honneur et un podium lors de la prestigieuse course de Monaco. Mais ce qui rend Dillmann perplexe, c'est l'évolution des performances de sa voiture, qui paraît aléatoire.

"C’est difficile à comprendre," expliquait-il dimanche après-midi dans une interview accordée à Motorsport.com. "Hier, on était très vite en course ; ce matin, on était arrêtés complet en qualifs. C’est vraiment dur de comprendre ce qui se passe. Il y a quelque chose qu’on n’a pas compris avec la voiture, ça, c’est sûr. D’un jour à l’autre, on n’est nulle part."

"Là, en course, ça allait bien à nouveau, j’étais rapide. Je n’ai pas eu de chance, mais la voiture avait l’air d’être pas mal. Quand on est vite, on ne sait pas trop pourquoi, et quand on n’est pas vite, on ne sait pas non plus, donc c’est un peu compliqué. Peut-être qu’on sort de la fenêtre optimale des pneus, de la voiture, mais pour l’instant, on n’a pas mis le doigt dessus."

Gelael ne tire pas l'équipe vers le bas

Dillmann ne se sent toutefois pas handicapé par le manque d'expérience de son coéquipier Sean Gelael, de huit ans son cadet, qui débute également en FR3.5 mais dont l'expérience en monoplace est bien moindre.

"J’ai assez d’expérience pour savoir ce que je dois faire et être à la limite de la voiture sans avoir les acquis de quelqu’un d’autre," affirme le Français. "Après, c’est sûr que pour développer l’auto, c’est plus simple si tu as deux pilotes un peu plus expérimentés, mais il n’y a pas d’excuse à ce niveau-là."

Quant à jouer la victoire d'ici la fin de la saison, Dillmann préfère ne pas y penser, conscient que les conditions actuelles pourraient ne pas lui permettre d'y parvenir.

"J’ai vraiment du mal à savoir, parce qu’un jour on a l’impression qu’on progresse, le jour d’après, on n’est nulle part… c’est assez incompréhensible," déplore le pilote Carlin. "Peut-être qu’un jour on aura une bonne journée et ça marchera, mais pour l’instant, on ne sait pas pourquoi. Quand ça marche, ça marche, et quand ça ne marche pas, ça ne marche pas. C’est dur de progresser comme ça."

Un avenir en endurance ou en GT?

Dillmann s'est également exprimé au sujet de son avenir. Le pilote français a écarté la possibilité d'une deuxième année en Formule Renault 3.5, estimant que le championnat ne serait "plus du tout la même chose" sans le soutien de Renault. Le GP2 ne sera une option envisageable que dans une équipe compétitive.

Aussi, dans un contexte où Team Aguri n'a pas encore dévoilé si Dillmann faisait partie de ses plans en Formule E, il est fort possible qu'on le retrouve en endurance ou en GT en 2016.

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