Alonso - Räikkönen : Pourquoi Ferrari ose (1/2)
Si la position de sauveur de Fernando Alonso au sein de la Scuderia Ferrari est incontestable lorsque l’on regarde attentivement les résultats de l’équipe lors de ces plus de trois saisons d’ère de domination Red Bull, c’est probablement car le management de Ferrari connaît bien son pilote et ses expériences passées que le team a choisi de l’associer à un pilote du calibre de Kimi Räikkönen…Tout-puissant et conforté dans son statut de leader absolu par ses résultats sportifs lors de ses saisons en rouge, Alonso n’est pas un pilote appréciant sentir qu’il ne contrôle pas tous les évènements, et la frustration de voir le package Vettel-Red Bull remporter succès sur succès est de plus en plus grande
Si la position de sauveur de Fernando Alonso au sein de la Scuderia Ferrari est incontestable lorsque l’on regarde attentivement les résultats de l’équipe lors de ces plus de trois saisons d’ère de domination Red Bull, c’est probablement car le management de Ferrari connaît bien son pilote et ses expériences passées que le team a choisi de l’associer à un pilote du calibre de Kimi Räikkönen…
Tout-puissant et conforté dans son statut de leader absolu par ses résultats sportifs lors de ses saisons en rouge, Alonso n’est pas un pilote appréciant sentir qu’il ne contrôle pas tous les évènements, et la frustration de voir le package Vettel-Red Bull remporter succès sur succès est de plus en plus grande. Et, si l’avenir était promis au pilote espagnol avec un contrat à long terme en rouge permettant de voir venir, le temps passe et l’horloge tourne pour celui qui sait que laisser une emprunte statistique importante en F1 se réduit d’année en année. Au final, Alonso n’est pas encore un pilote ayant collecté de titres dans deux équipes différentes, objectif ultime pour nombre de champions.
Après avoir initialement choisi de réduire l’impact direct de Vettel dans ses propres performances en plaidant le génie d’Adrian Newey, la stratégie politique d’Alonso, une fois dépassé en termes de nombre de couronnes par l’Allemand, fut de mettre en avant la valeur de son rival, et le fait que les résultats acquis avec Ferrari (deux positions de vice-champion et une actuelle seconde place au championnat) sont les meilleurs résultats absolus pouvant être obtenus.
Pour appuyer ce discours, Alonso n’avait qu’à comparer ses performances à celles d’un terne Massa pour faire comprendre à des millions d’observateurs que le problème de palmarès ne venait pas de lui-même en tant que pilote, mais bien de Ferrari en tant qu’équipe.
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