Buemi : Nissan "très largement" plus compétitif qu'avant sur l'énergie
Nissan e.dams semble avoir résolu un problème de gestion d'énergie qui a handicapé l'écurie à l'E-Prix d'Ad Diriyah puis au début de la course à Marrakech.
Photo de: Joe Portlock / Motorsport Images
Sébastien Buemi s'est classé huitième sur le Circuit Moulay El Hassan, mais a dû tracer son chemin à travers le peloton depuis le 16e rang en raison d'un incident provoqué par Jean-Éric Vergne, dont il a été victime au départ. Le Suisse attribue cette remontée à une meilleure compréhension de la gestion de l'énergie notamment.
"On a changé beaucoup de choses sur la gestion d'énergie, où on avait compris s'être trompés", déclare Buemi pour Motorsport.com. "Par la suite, on était plus compétitifs – très largement. Parfois, comme je l'ai déjà dit, en essayant de se débarrasser de problèmes, on en crée d'autres – et on a créé un problème impliquant la régénération d'énergie. C'était pendant les sept premiers tours, mais une fois stabilisé, notre rythme était bien meilleur."
La nouvelle unité de puissance représente une certaine innovation par rapport au groupe propulseur utilisé en saison 4. Renault e.dams avait en effet préféré répartir les ressources davantage sur la nouvelle réglementation 2018-19 afin que la structure rebaptisée Nissan e.dams aborde l'ère Gen2 sur de bonnes bases.
"C'est sûr que l'on a un système relativement complexe par rapport à ce que l'on aurait pu faire, on a perdu pas mal de temps en essais à faire fonctionner tout ça", poursuit Buemi. "On ressent qu'on a beaucoup de potentiel mais qu'on a plein de petits trucs qui ne sont pas bien réglés, du fait qu'on a choisi quelque chose, pour nous, qui a du potentiel, mais qui demande plus de mise au point qu'un système conventionnel."
Sébastien Buemi, Nissan e.Dams
Photo de: Joe Portlock / LAT Images
Sébastien Buemi, Nissan e.Dam, Nissan IMO1
Photo de: Alastair Staley / LAT Images
Ce point de vue est corroboré par celui du directeur d'équipe François Sicard, qui confirme à notre micro : "C'est une toute nouvelle unité de puissance développée par Nissan. Nous devons donc accepter que nous devons tous travailler sur l'affinage et une meilleure compréhension pour une meilleure exploitation de cette unité de puissance."
Un "grand pas" en avant
Si le bilan comptable de Marrakech est légèrement décevant pour Buemi, qui espérait légitimement jouer la victoire, le rythme affiché lui donne du baume au cœur, notamment quant à sa performance en qualifications.
"J'étais agréablement surpris de voir que je me requalifiais troisième dans des conditions, on va dire, normales – c'est-à-dire que personne n'a vraiment eu de problème, je me qualifie troisième pour de vrai", souligne le Champion 2015-16.
"Même si ça ne s'est pas vraiment vu, notre course était pas mal en termes de rythme. C'était vraiment important après l'Arabie [saoudite], où j'avais dégringolé tout du long, je n'avançais pas en course. Là, je n'étais pas encore au niveau des Techeetah, qui avaient vraiment survolé l'Arabie, mais j'ai trouvé qu'on avait fait un grand pas dans la bonne direction."
Avec Alex Kalinauckas
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