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Renault e.dams a fait évoluer son simulateur

L'écurie DAMS a adapté son simulateur nouvelle génération à la Formule E pour la saison 2017-18.

Sébastien Buemi, Renault e.Dams

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

DAMS avait mis à jour ses infrastructures sarthoises en vue de la saison 2017 avec un nouveau simulateur, qui n'était initialement utilisé que pour les activités de Formule 2 et de GP3. L'ancien outil restait employé pour préparer les courses de Formule E.

"Ce sont vraiment deux générations différentes", expliquait le directeur général François Sicard à Motorsport.com lorsque nous avons visité le siège de Ruaudin, il y a un an. "Le premier, comme je le dis souvent, c'est un simulateur qui était semi-dynamique. On faisait le pitch [inclinaison vers l'avant] de la voiture et le roulis. Le nouveau intègre tous les éléments de la dynamique d'un véhicule : on peut retranscrire les effets de glisse de la voiture, ce qu'on ne pouvait pas faire avec l'ancien."

"Il n'y a pas photo !" renchérissait Santino Ferrucci, alors pilote GP3 pour l'écurie sarthoise. "Le simulateur de l'an dernier commençait à être un peu dépassé. Celui de cette année est incroyable pour un pilote. Nous avons des données et du feedback en direct. De plus, le pilotage paraît beaucoup plus réaliste, donc c'est bien pour s'entraîner."

Il était déjà question à l'époque d'adapter le simulateur pour qu'il soit utilisable par le département Formule E de l'équipe, ce qui a été effectué à l'aube de la campagne 2017-18, qui a débuté en décembre dernier. Il s'agit d'un atout indéniable, malgré les résultats en demi-teinte de Renault e.dams, écurie triple Championne en titre, qui n'a pas gagné la moindre course depuis près d'un an.

"Le simulateur au tout début de la Formule E, de par les moyens, de par les budgets, on l’utilisait simplement pour essayer d’apprendre les pistes", explique Sébastien Buemi, interrogé à ce sujet par Motorsport.com. "Maintenant, le niveau augmente tellement que l’on commence à avoir des pistes scannées. Donc on envoie quelqu'un scanner le circuit pour être au millimètre près, car c’est encore plus important que sur une piste normale, où il y a trois ou quatre bosses. En ville, parfois, il y a des trous partout."

"Il a fallu que l’on mette le simulateur à jour, on a beaucoup investi là-dedans. Ça prend énormément de temps : pour que tout le système dans la voiture soit intégré et fonctionne, que ce soit les températures de freins ou autre chose, ça prend un temps fou. Il a fallu beaucoup bosser pour intégrer ça dans le nouveau simulateur."

En raison des opportunités de roulage limitées, le nouveau simulateur s'avère très utile pour tester la monoplace nouvelle génération, la Gen2, pour laquelle les opportunités d'essais sont limitées, conclut Buemi.

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