Wehrlein juge sa pénalité imméritée
Si Pascal Wehrlein ne regrette pas d'avoir perdu la victoire dans les derniers instants de l'E-Prix de Mexico, il estime ne pas mériter la pénalité qui l'a relégué de la deuxième à la sixième place.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
Subissant la pression de cinq pilotes se tenant en deux secondes juste derrière lui, Pascal Wehrlein a eu toutes les peines du monde à résister aux assauts de Lucas di Grassi et a notamment coupé la première chicane au dernier tour, lorsque les deux hommes l'ont abordée côte à côte.
Wehrlein a ensuite levé le pied et, en manque d'énergie, a été doublé par Di Grassi à quelques mètres de la ligne d'arrivée... avant d'être pénalisé de cinq secondes pour avoir court-circuité cette fameuse chicane, ce qui l'a fait sortir du top 5.
"Ce dont je ne suis pas content, c'est la pénalité", déclare le pilote Mahindra. "Passer de la deuxième place à la sixième, ce n'est pas ce que nous méritions. De plus, je n'ai pas gagné de temps dans la chicane. Mais ce sont les règles, les commissaires en ont décidé ainsi. Ils ont pensé que j'en avais tiré avantage."
"Tout le monde a vu à quel point j'avais ralenti après ce virage : j'avais trois ou quatre secondes d'avance, et j'ai levé le pied jusqu'à ce qu'ils soient juste derrière moi. C'est la seule chose dont je suis déçu. Je ne suis pas déçu d'avoir manqué d'énergie dans les 50 derniers mètres, car c'est la Formule E, et la prochaine fois, je m'assurerai que ça ne se reproduise pas."
Bien que Wehrlein ait effectivement laissé ses rivaux le rattraper, il n'est pas impossible pour autant qu'il ait quand même profité de l'incident, compte tenu du fait qu'il s'est retrouvé à court d'énergie avant de franchir la ligne d'arrivée. En effet, si l'Allemand s'était arrêté dans la chicane comme l'avaient exigé les commissaires au lieu de continuer en roue libre, il aurait certainement consommé davantage d'énergie dans la manœuvre.
Quoi qu'il en soit, même si sa gestion de course n'était pas parfaite, Wehrlein préfère voir le verre à moitié plein : "Après, on se rend compte çà et là qu'on aurait pu faire quelque chose différemment, mais c'était ma première course avec la pleine énergie – [à Santiago] c'était limité par la température [et il avait abandonné à Marrakech, ndlr] – et je suis assez content. Cinquante mètres, ce n'est pas grand-chose : il faut lever le pied dix ou vingt mètres plus tôt dans un virage [pour récupérer cette énergie]."
Propos recueillis par Alex Kalinauckas
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