Sur le mouillé, "la situation s'est un peu améliorée" selon Rossi
Valentino Rossi a pris ses marques ce vendredi sur le tracé de Sepang, et a pu constater le léger progrès de sa machine sur piste humide, déjà entraperçu en Australie la semaine dernière.
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Gold and Goose / Motorsport Images
C'est un Valentino Rossi requinqué par les batailles menées lors du dernier Grand Prix en Australie, ainsi que par le podium qui en a découlé, qui a débarqué en Malaisie ce week-end.
Sur un circuit où il a bien failli s'imposer l'an passé avant de s'incliner dans les derniers tours face à son compatriote Andrea Dovizioso, le pilote Yamaha compte bien profiter à plein de la bonne dynamique dans laquelle lui et son équipe sont actuellement inscrits, et vise légitimement au moins le podium à Sepang.
Difficile cependant d'y voir clair pour le moment quant au véritable niveau de compétitivité des M1 en Asie du Sud-Est, compte tenu des conditions météo changeantes qui ont marqué ce vendredi. "Ce matin, les conditions étaient mauvaises mais on a eu 20 minutes où on a pu utiliser les slicks, où on a pu attaquer", relate Rossi. "Et mes sensations sur le sec ne sont pas si mauvaises. On doit travailler, mais j'étais assez fort. C'est très difficile de comprendre car à la fin, dans les huit dernières minutes, beaucoup de pilotes ont mis le soft à l'arrière, et ont amélioré leurs chronos. Avant cela, je pense qu'à part Márquez, qui était très fort, je n'étais pas si mauvais avec ma vitesse."
Crédité du 12e temps à l'issue des EL1, il faudra cependant bien plus pour espérer un nouveau top 3 ce week-end. Car pour le moment, c'est sur le mouillé que le Docteur s'est montré le plus à l'aise, comme en témoigne sa sixième place lors de la deuxième séance d'essais libres.
Plus à l'aise sur le mouillé
Un paradoxe étant donné les difficultés de sa machine dans de telles conditions, mais aussi peut-être une confirmation des progrès déjà entrevus lors du warm-up à Phillip Island sur piste humide. "L'après-midi, c'était complètement mouillé, et c'était une séance intéressante car on a travaillé beaucoup pour améliorer la mauvaise situation qu'on a eu au Japon avec cette moto", reprend l'Italien. "Ça allait mieux, j'ai pu améliorer mon temps et être P6."
Un résultat qui n'est cependant pas la panacée pour le numéro 46, qui accuse encore un déficit trop important d'adhérence sur l'arrière. "Mais mes sensations ne sont pas fantastiques, je ne me sens pas à l'aise avec la moto, je n'ai pas assez de grip à l'arrière", poursuit-il. "Je ne peux pas attaquer au maximum, donc on doit encore travailler. La situation s'est un peu améliorée, mais on n'est pas encore fort comme l'an dernier."
Un manque de grip à l'arrière qui se traduit notamment par du survirage, et qui contraste avec les difficultés rencontrées par le transalpin lors des essais de pré-saison organisés ici-même en février dernier, lors desquels le principal problème avait été au contraire du sous-virage. "On a beaucoup travaillé, mais pour moi, la moto que j'ai maintenant, je me sens plus à l'aise qu'en tests. Je souffrais de beaucoup de sous-virage mais avec cette moto, tout est plus naturel, je me sens mieux."
Avec Michaël Duforest
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