Un Viñales pas content de sa sixième place, et qui "vise plus"
Malgré une trajectoire de performance ascendante en Argentine, le pilote espagnol dit ne pas vouloir se contenter d'un classement qui lui permet pour l'heure tout juste de viser le top 10.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Les performances de Maverick Viñales, dernier vainqueur en Argentine l'an passé, ont été scrutées avec la plus grande attention ce vendredi. En effet, sur une piste au faible niveau d'adhérence, d'une part en raison de la saleté présente en piste en début de week-end, d'autre part d'un nouvel asphalte qui ne procure pas encore le grip escompté, le comportement de la Yamaha était un point d'interrogation jusqu'ici.
De fait, la 13e place de l'Espagnol lors des EL1 a laissé craindre une résurgence des problèmes de traction – qui pourraient être encore plus amplifiés si la pluie venait à s'inviter sur le circuit de Termas de Río Hondo – sur la M1.
Fort heureusement, la sixième place obtenue par le numéro 25 dans l'après-midi, lui assurant provisoirement une place directe en Q2, est venue rassurer l'équipe aux trois diapasons, même si selon son auteur, elle est loin de constituer la panacée. "Je ne suis jamais content d'une sixième place, honnêtement, je vise toujours plus", a clamé l'intéressé au soir de la première journée. "Mais peu importe, je suis content que nous ayons mieux commencé qu'au Qatar. Je me sens un peu, disons, mieux sur la moto."
La maîtrise et la bonne lecture du niveau d'adhérence seront deux éléments importants pour qui veut bien figurer en Amérique du Sud. "À présent nous devons trouver les bons réglages en Argentine, cela change beaucoup par rapport au Qatar, en particulier au niveau du grip", reprend Viñales. "Au Qatar c'était vraiment bien, mais ici le niveau [d'adhérence] est bas, donc j'ai quelques problèmes avec la vitesse en virage, je pars vraiment large, donc nous devons continuer à travailler et, étant donné que nos adversaires ont fait un pas en avant et que nous sommes restés là, nous devons rattraper le terrain perdu."
Meilleur comportement de la M1 au freinage
L'une des faiblesses observées sur la M1 lors de la première manche au Qatar réside sans doute dans le comportement de celle-ci dans les phases de freinage, où elle peine encore à être rapidement stabilisée.
Un problème en voie de résolution selon l'Espagnol. "En fait, j'arrive mieux à arrêter la moto qu'avant, car nous avons vu quelques problèmes sur le frein moteur que nous avons dorénavant résolus, et c'est un peu mieux", constate-t-il. "Mais nous avons encore quelques problèmes, vous savez, pour garder le contact à l'arrière, avoir le grip pour tourner. Il est certain que nous avons mieux débuté qu'au Qatar, donc voyons où cela va nous mener."
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