Discussions ouvertes pour un retour de Subaru en WRC

Le président de la FIA a révélé l'existence de discussions sérieuses et avancées pour un retour de Subaru en Championnat du monde des Rallyes WRC.

Richard Burns au Rallye de Nouvelle-Zélande 2001

Subaru pourrait faire son grand retour en WRC ! Trois fois championne du monde des constructeurs dans la discipline, la marque japonaise qui a brillé avec Colin McRae (1995), Richard Burns (2001) puis Petter Solberg (2003) se penche sérieusement sur cette opportunité. Elle avait quitté le championnat à l'issue de la saison 2008, dans un contexte de crise financière mondiale. 

Subaru a néanmoins toujours gardé un pied en rallye à travers son programme Subaru Motorsports USA outre-Atlantique. Plus récemment, l'équipe a développé une nouvelle voiture pour le WRX. Et ce jeudi, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, présent à Athènes pour le départ du Rallye de l'Acropole, a fait quelques révélations. Les discussions se sont ouvertes grâce au soutien d'Akio Toyoda, président de Toyota et farouchement déterminé à attirer une plus large concurrence. Par ailleurs, Toyota détient des parts dans l'actionnariat de Subaru. 

"Ce n'est pas un secret, j'ai eu une bonne réunion avec Akio Toyota et je lui ai demandé ce que l'on pouvait faire pour attirer des constructeurs en WRC", explique Mohammed Ben Sulayem. "J'ai entendu quelqu'un de passionné, et il a mentionné Subaru. Ils détiennent un pourcentage de Subaru et ils vont soutenir une initiative pour un engagement. Et j'ai le sentiment que quelqu'un comme lui, quand il parle, le fait avec confiance. J'espère que ça portera ses fruits. Ce serait bien d'avoir plus de constructeurs."

Le WRC multiplie depuis plusieurs mois les tentatives pour convaincre de nouveaux constructeurs, tout en espérant maintenir sur le long terme la présence des actuels engagés que sont Toyota, Hyundai et M-Sport Ford. L'objectif est d'avoir au moins quatre marques présentes sur le long terme. Les discussions se déroulent en même temps que celles qui doivent mener à un changement réglementaire prévu pour 2027, échéance qui offrirait alors la meilleure opportunité pour une nouvelle marque. 

Concernant Subaru plus particulièrement, le principal obstacle à un retour se situerait du côté du moteur, car le constructeur ne dispose pas à ce jour d'un bloc répondant au règlement Rally1 hybride. Là encore, Toyota pourrait jouer un rôle déterminant. 

"J'observe des signes positifs de la part du président de Toyota pour convaincre Subaru de revenir et le fournir un moteur, alors que le problème de Subaru est justement le moteur", souligne Mohammed Ben Sulayem. "Ce n'est pas la voiture qui pose problème, c'est le moteur qu'ils ont. Et je peux voir des signes d'optimisme, vraiment."

Propos recueillis par Tom Howard

Lire aussi :

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Rovanperä empoche la Super Spéciale du Rallye de l'Acropole
Article suivant Les espoirs de Tänak s'envolent avec un problème mécanique

Meilleurs commentaires

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Édition

France France