Peterhansel - L'annulation de la 9e spéciale "nous retire une chance"

Stéphane Peterhansel regrette de ne pas pouvoir disputer l'étape de ce mercredi, annulée en raison des intempéries, et qui aurait pu lui permettre selon lui de "faire la différence" sur Loeb.

Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport

Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport

Peugeot Sport

#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport, Sébastien Loeb, Peugeot Sport
Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport
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Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport
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#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret

Leader du classement général avant la spéciale de mardi, Stéphane Peterhansel savait que l'obligation d'ouvrir la route ne lui permettrait pas de conserver sa position face à son équipier chez Peugeot, et rival pour la victoire sur ce Dakar, Sébastien Loeb.

S'ils ont perdu quelques minutes en fin de parcours en raison d'une crevaison, Loeb et son équipier Daniel Elena ont effectivement remporté leur troisième spéciale sur cette édition, et surtout repris la première place du classement général pour 1'38 devant "Peter", deuxième de la spéciale.

"Nous n’avons pas fait la journée parfaite. Nous avons rapidement crevé, vers le kilomètre 120", expliquait Peterhansel mardi soir. "Nous avons alors perdu trois minutes. À ce moment-là, Sébastien nous a doublés, et nous sommes restés derrière lui, à la limite de sa poussière. On était au contact. L’écart entre nous est d’un peu plus de trois minutes. Je suis content de ce chrono, même si on lui concède un peu de temps, car il y avait bien 300 km de style WRC."

"On s’en sort bien, on est content de ne pas être si loin que ça. On perd la première place mais nous ne sommes pas loin et tout est encore possible. Sébastien Loeb sait gérer la pression et la première place. Nous, de notre côté, on va essayer de rouler le plus vite jusqu’à la fin. On se retrouve regroupés, les trois Peugeot devant : c’est plus confortable pour les jours à venir."

Une étape qui s'annonçait décisive 

Stéphane Peterhansel comptait toutefois sur son bagage en rallye-raid, et sur celui de son très expérimenté navigateur Jean-Paul Cottret, pour reprendre la main à l'issue de l'étape de ce mercredi entre Salta et Chilecito en Argentine, la plus longue depuis le début du rallye avec 977 km au programme, dont 406 de secteur chronométré.

Cette étape très attendue - baptisée "Super Bélen" -, s'annonçait décisive en raison de son caractère cassant et piégeux, avec 98% du parcours en hors-piste, et aurait pu déjà se montrer cruciale en vue de la victoire finale, samedi à Buenos Aires.

Mais la direction de course a pris la décision d'annuler purement et simplement cette étape en raison des intempéries et de glissements de terrain dévastateurs dans la région.

"Je regrette que la Super Belén soit annulée demain [mercredi], ça se présentait bien pour nous", regrette le recordman des victoires sur le Dakar. "Ca nous retire une chance de faire la différence par rapport à Sébastien."

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