Bakou va sécuriser son entrée des stands

Des ajustements vont être apportés à l'entrée des stands du circuit urbain de Bakou, afin d'en améliorer la sécurité.

Cliché d'ambiance

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Les organisateurs du Grand Prix d'Azerbaïdjan vont modifier l'entrée des stands sur le circuit de Bakou, avant l'épreuve qui aura lieu le mois prochain. Une réponse à un débat qui dure quant à la sécurité de ce point précis du tracé urbain, où de très hautes vitesses sont atteintes par les Formule 1.

L'entrée des stands à Bakou est la cible des critiques depuis que le Grand Prix a vu le jour en 2016. Il s'agit d'une chicane sur laquelle les monoplaces arrivent à pleine vitesse dans la ligne droite principale. L'an dernier, Nico Rosberg avait fustigé le lieu, sans y aller par quatre chemins. "Imaginez que quelque chose sur la voiture casse ici", avançait le Champion du monde 2016. "Vous êtes à 350 km/h. Sur la gauche, il n'y a qu'un mur, et il vous fait face. Si quelque chose casse et que vous foncez dans ce mur, c'en est fini de vous. C'est l'un des endroits les plus effrayants où j'ai piloté une F1."

Sebastian Vettel avait également reconnu la dangerosité de cette zone, située dans une pleine charge où Max Verstappen et Lance Stroll avaient d'ailleurs été victimes de défaillances à très haute vitesse qui s'étaient, heureusement, bien terminées. Néanmoins, la FIA avait alors assuré par la voix du désormais ex-directeur de course, Michael Masi, qu'il n'y avait pas de danger particulier, s'appuyant sur l'homologation du circuit.

La donne a changé quelques mois plus tard et l'entrée des stands sera modifiée dans le but de renforcer la sécurité. "Nous modifions légèrement l'entrée des stands", a confirmé ce lundi Arif Rahimov, promoteur du Grand Prix. "Il n'y a pas de changement du circuit en lui-même, mais la FIA nous a demandés de modifier légèrement l'entrée des stands pour qu'elle soit un peu plus sûre. On verra comment ça se passe. Les pilotes ne font généralement pas beaucoup d'erreurs en entrant dans les stands."

La portion sinueuse dans la vieille ville à Bakou.

La portion sinueuse dans la vieille ville à Bakou.

S'il s'agit de l'unique modification apportée à la piste, les organisateurs seront également vigilants tout au long du week-end de course quant à la situation des vibreurs, qui pourraient poser problème avec la nouvelle génération des F1 2022.

"Parfois les pilotes arrivent, font les essais libres et disent : 'OK, à cet endroit, le vibreur doit disparaître, ou bien il faut en ajouter'", a précisé Arif Rahimov. "Pour le virage de la vieille ville, la portion étroite, nous avons fait des changements de vibreur depuis le tout début. Nous en avons ajouté, retiré, ajouté à nouveau ; on ne sait jamais tant que les voitures ne prennent pas la piste."

Bakou candidat au sprint

Présent au calendrier depuis six ans, le Grand Prix d'Azerbaïdjan dispose d'un contrat avec la Formule 1 jusqu'en 2024. Les négociations pour prolonger ce bail n'ont pas débuté, mais lorsque ce sera le cas, l'attribution d'une épreuve sprint devrait se retrouver au cœur des échanges.

"Je suis un grand partisan de ce système [de courses sprint], j'aime vraiment l'idée", a plaidé Arif Rahimov. "Je pense que c'est bien de mélanger un peu les choses au fil des ans. Ça peut devenir ennuyeux quand les gens s'habituent trop au même format, et ils perdent alors de l'intérêt. Donc lorsque ce genre de changement intervient, c'est bon pour la F1."

Propos recueillis par Jonathan Noble

Lire aussi :

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Alpine prendra sa décision pour Piastri début juillet
Article suivant Haas repousse ses évolutions de plusieurs courses

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France