Ferrari - Vettel et Räikkönen dans l'inconnu

Questionné sur la position au classement de la Scuderia, Kimi Räikkönen préfère attendre la journée de samedi avant de tirer des conclusions, d’autant plus avec les conditions météo rencontrées lors des EL2.

"Je ne sais pas", déclare-t-il au micro de Sky Sports. "Nous verrons demain où nous nous trouvons. Ce n'est pas la peine de spéculer. Ce n'était pas clair avec la météo. Cela aurait pu être mieux, mais la météo a eu un gros impact. C'est comme ça. Avec les conditions, c'est un peu une inconnue."

Un sentiment partagé par Sebastian Vettel. "Chaque course est une opportunité de gagner. Je pense que c'était une journée décente, on n'a pas une image claire de là où nous sommes, mais ça va."

La fin de journée a été marquée par une sortie de piste du quadruple Champion du monde, qui a perdu soudainement l’arrière de sa SF16-H au freinage du virage 3, l’envoyant dans les graviers, à quelques mètres du mur de pneus. "On a eu un souci avec la répartition de freinage, heureusement ça n'a pas trop causé de dégâts, on a juste perdu quelques minutes."

Le sujet brûlant de cette première journée a été celui des vibreurs jaunes qui ont été ajoutés après les vibreurs rouge et blanc habituels pour empêcher les pilotes de trop jouer avec les limites de la piste et qui ont causé des problèmes du côté de la Red Bull RB12 de Max Verstappen, brisant son aileron à deux reprises ainsi que sa suspension.

"Peut-être que Red Bull devrait construire des ailerons avant plus solides, et ils ne se plaindraient pas !", a ironisé Vettel. "Je ne suis pas monté sur ces vibreurs, donc je ne sais pas." Räikkönen, pour sa part et comme souvent, se fait laconique : "Peu importe leur couleur, ce sont des vibreurs normaux."