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La FIA espère supprimer le DRS en 2021

Responsable technique de la FIA pour les catégories de monoplace, Nikola Tombazis a bon espoir que le DRS disparaisse en Formule 1 lors de l'introduction du nouveau package technique en 2021.

Pierre Gasly, Toro Rosso STR13 Honda

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Lance Stroll, Williams FW41 Mercedes, Sergio Perez, Force India VJM11 Mercedes
Charles Leclerc, Sauber C37 et Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13
Lance Stroll, Williams FW41 Mercedes
Sebastian Vettel, Ferrari et Charlie Whiting, délégué de la FIA
Charles Leclerc, Sauber C37 et Sergio Perez, Force India VJM11
Charlie Whiting, directeur de course de la FIA, en conférence de presse
Charles Leclerc, Sauber C37
Max Verstappen, Red Bull Racing RB14 Tag Heuer, devant Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14 Tag Heuer
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18 Ferrari
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, Marcus Ericsson, Sauber C37 Ferrari
Fernando Alonso, McLaren MCL33 Renault, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL33 Renault

Apparu en Formule 1 lors de la saison 2011, le DRS va prendre une dimension encore plus importante ces deux prochaines années. Il s'agit toutefois d'une solution vue comme temporaire dans le cadre des solutions recherchées afin d'augmenter le nombre de dépassements.

À l'heure où les dirigeants de la catégorie reine cherchent à définir ce que sera la F1 à partir de 2021, le souhait de faire disparaître cet artifice semble désormais clairement revendiqué. Le manager sportif de la discipline, Ross Brawn, n'a d'ailleurs jamais caché son aversion pour ce système.

"C'est vrai qu'il y a cet inconfort au sujet du DRS, que je partage également. Je sais que Ross tient des propos similaires", explique Nikolas Tombazis. "Nous avons le sentiment que le DRS est la bonne chose à avoir dans l'état actuel des choses. Et pour 2021, nous espérons que les voitures seront bien plus en mesure de se suivre de près, et ce sera vraiment une très belle conséquence si nous pouvons sérieusement diminuer l'incidence du DRS, ou même l'éliminer."

"Mais tant que nous ne sommes pas dans une situation où la performance dans le sillage est suffisante, et où les voitures peuvent se suivre, je pense que c'est un mal nécessaire pour le moment."

La FIA considère que l'utilisation d'un DRS dont l'incidence sur les performances de la voiture "augmentera d'environ 25 à 30%" en 2019 et 2020 aura un impact positif sur l'attrait des courses. "La différence de traînée causée par l'ouverture du DRS sur la voiture sera plus grande, donc la différence de vitesse entre les deux voitures sera plus grande également. Par conséquent, la probabilité de pouvoir approcher la voiture de devant sera plus forte." 

L'an prochain, il se pourrait que de nouvelles zones de DRS apparaissent afin d'aider les monoplaces à se rapprocher, sans pour autant que cela facilite la manœuvre de dépassement en elle-même.

"Le principal avantage pour nous, c'est que nous pourrons rendre le DRS effectif sur des lignes droites plus courtes", confirme le directeur de course Charlie Whiting. "Actuellement, nous essayons de rallonger les zones là où nous le pouvons, comme à Melbourne par exemple, ou avec peut-être une zone supplémentaire au Canada, dans ces endroits où la puissance supplémentaire grâce au DRS fait que ça pourrait mieux fonctionner."

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