Le GP de Monaco assure qu'il ne va pas disparaître

Alors que l'évolution rapide du calendrier F1 semble mettre sous pression un certain nombre de destinations historiques, le Grand Prix de Monaco a tenu à rassurer sur son propre avenir.

La croissance du nombre de Grands Prix au calendrier F1 et de candidats à une arrivée dans la discipline est forte ces dernières années, surfant sur le regain de popularité de la discipline dans le monde. Une situation qui amène le championnat à pouvoir se tourner vers des offres alléchantes ou des marchés particulièrement ciblés, à l'image des États-Unis, avec l'arrivée du GP de Miami cette saison et le retour prévu à Las Vegas en 2023.

Dans cette dynamique, les courses historiques, notamment en Europe, semblent être contraintes à être plus ou moins sur la sellette. Si les GP de France et de Belgique semblent les plus en danger actuellement, le statut de Monaco, épreuve pourtant emblématique du calendrier, a également posé question. En mars, Stefano Domenicali, le PDG de la Formule 1, avait ainsi mis la pression : "L'arrivée d'offres de la part de nouveaux promoteurs est un avantage pour la F1, puisque cela incite les organisateurs actuels à élever la qualité de leur travail, en termes d'offre pour le public, d'infrastructures et de gestion de l'événement. Ce n'est plus suffisant d'avoir un héritage fort. Vous devez également montrer que vous êtes au niveau."

Zak Brown, PDG de McLaren Racing, en réaction à l'officialisation d'un GP de Las Vegas, avait mis plus directement les pieds dans le plat : "Monaco a toujours représenté la partie la plus glamour de la F1", avait-il déclaré pour Reuters. "Je pense que Miami, Singapour, Las Vegas commencent à ajouter des marchés assez glamours. Je crois que Monaco doit s'aligner sur les mêmes conditions commerciales que les autres Grands Prix et doit peut-être aussi travailler sur les moyens d'adapter sa piste, car à mesure que nos voitures sont devenues plus grosses, la course est devenue plus difficile."

"Il faut tenir compte de l'histoire, mais aussi du spectacle offert. Il y a aussi un élément, qui ne devrait pas guider nos décisions mais qui devrait être pris en compte, à savoir la contribution économique à la discipline. Je préfère avoir Monaco que de ne pas l'avoir... mais tout comme le championnat est plus grand qu'un pilote ou une équipe, je pense qu'il est plus grand qu'un Grand Prix."

Ce mardi, alors qu'il participait à la réunion générale du corps des commissaires de l'Automobile Club de Monaco, son président Michel Boeri a tenu à rassurer. "Je veux faire allusion à ce qu’on a pu lire dans la presse, où l’on évoque des difficultés après cette édition 2022, c’est-à-dire dès l’année prochaine, pour continuer à organiser des Grands Prix", a-t-il déclaré selon La Gazette de Monaco.

"Il était sous-entendu que les prix demandés par Liberty [Media] étaient trop excessifs pour Monaco et que le Grand Prix ne se ferait plus. C’est faux. Nous sommes toujours en discussion avec eux et nous devons désormais concrétiser par la signature d’un contrat. Je peux vous garantir qu’après 2022, le Grand Prix continuera d’avoir lieu. Je ne sais si le contrat portera sur 3 ou 5 ans mais c’est du détail."

Un détail, mais qui aura évidemment son importance dans un contexte mouvant.

Lire aussi :

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Aston Martin : les crashs risquent de retarder des évolutions
Article suivant Comment Red Bull a commencé le régime de sa RB18

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France