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Lawrence Stroll : "Je ne suis pas là pour l'ego"

Lawrence Stroll donne le ton : pour le nouveau propriétaire de l'écurie Racing Point (ex-Force India), il n'est pas question de faire de la figuration.

Lawrence Stroll, propriétaire de Racing Point Force India F1 Team et Otmar Szafnauer, team principal de Racing Point Force India lors de la photo de fin d'année de Racing Point Force India F1 Team

Photo de: Jean Petin / Motorsport Images

Lance Stroll, Racing Point Force India VJM11
Le nez de la voiture de Lance Stroll, Racing Point Force India VJM11
Lawrence Stroll, propriétaire de Racing Point Force India F1 Team
Lance Stroll, Racing Point Force India VJM11
Lance Stroll, Racing Point Force India VJM11
Lawrence Stroll souhaite bonne chance à son fils Lance Stroll, Williams Racing, sur la grille
Lance Stroll, Racing Point Force India VJM11

Fondée en 1991 sous le nom de Jordan Grand Prix, la structure basée à Silverstone s'appelait Force India depuis son rachat par Vijay Mallya, milliardaire (désormais millionnaire) indien, fin 2007. Malgré la quatrième place du championnat des constructeurs en 2016 et en 2017, Force India a été placé sous administration judiciaire l'été dernier en raison de ses difficultés financières, et il a fallu que Lawrence Stroll vole à sa rescousse.

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C'est sans surprise que son fils Lance a été annoncé comme coéquipier de Sergio Pérez pour la saison 2019, mais loin de se formaliser d'un népotisme somme toute logique, Lawrence Stroll déclare ses ambitions pour l'avenir, relayé par Reuters : "Je ne suis pas là pour l'ego. Je ne suis pas là pour perdre de l'argent. Je suis là pour le long terme, comme avec toutes les autres entreprises que j'ai détenues, que ce soit Tommy Hilfiger, Michael Kors ou une autre."

Viser le top 3 à long terme

Racing Point pourrait notamment bénéficier du plafond du budget autorisé par écurie qui pourrait être mis en place à moyen terme en Formule 1. Force India a en effet acquis la réputation de surpasser en piste les limites que représentent son manque de ressources, notamment lors d'une saison 2017 où l'équipe avait le plus petit budget du plateau mais a obtenu cette fameuse quatrième place au classement général.

"Il est de notoriété publique qu'il va y avoir une sorte de budget plafonné et une meilleure répartition financière des primes pour les petites équipes", poursuit Stroll. "Il reste à voir à quel point cela va fonctionner, mais toutes les rumeurs sont bonnes, et j'ai suffisamment discuté avec Chase [Carey, président de la F1] pour savoir que c'est la direction dans laquelle ils veulent et doivent emmener leur entreprise. Pour moi, cela présage des opportunités financières, et à partir de 2021, l'opportunité de faire des bénéfices."

Voilà plusieurs années que les courses sont largement dominées par le trio d'écuries composé de Mercedes, Ferrari et Red Bull. Stroll a ainsi la ferme intention d'y mettre un terme avec son équipe, même si ce sera forcément difficile la saison prochaine, sans changement majeur de réglementation.

"Avec le bon financement, le bon leadership et la bonne motivation, il n'y a aucune raison pour que nous n'ayons pas des attentes élevées et que nous ne puissions pas élever encore davantage notre niveau de jeu, dans l'espoir de nous battre pour cette troisième place", conclut le milliardaire canadien.

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