Magnussen a changé d'avis sur son accrochage avec Hamilton
Kevin Magnussen estime qu'il aurait pu "laisser un peu plus de place" à Lewis Hamilton avant leur accrochage dans le premier tour du Grand Prix d'Espagne.

Avec le recul et après avoir vu les images, Kevin Magnussen a changé d'avis. Il avait déjà reconnu avoir accusé Lewis Hamilton à la radio "dans le feu de l'action" après leur accrochage dans le premier tour du Grand Prix d'Espagne. "Lewis savait ce qu'il faisait là, il m'a poussé", avait-il lancé, avant de tempérer ce message à l'arrivée tout en promettant d'étudier les images. Ce jeudi, à son arrivée à Monaco, il a ainsi adhéré sans aucun problème au jugement des commissaires, qui ont classé l'affaire sans suite après avoir estimé qu'il s'agissait d'un incident de course.
Les deux pilotes se sont touchés au virage 4 à Barcelone, peu après le départ, ce qui a ruiné leur début de course. Magnussen a terminé loin du top 10 alors qu'il visait de gros points, tandis que Hamilton, après être reparti avant-dernier, est remonté jusqu'au cinquième rang.
"J'ai eu l'occasion de regarder et j'ai évidemment changé d'avis", concède le pilote Haas. "J'avais le sentiment, quand j'étais en piste, qu'il avait ouvert le volant. Mais ce n'est pas ce qui s'est passé. Il est juste entré dans le sillage de la Ferrari et a sous-viré un tout petit peu. J'étais super proche de lui. Je ne lui ai pas donné beaucoup de marge d'erreur, alors on s'est touchés. C'était malheureux."
Évoquant des circonstances fortuites, Magnussen n'a toutefois pas de regret d'avoir tenté de dépasser le septuple Champion du monde à cet endroit. Il déplore toutefois sa trajectoire, qu'il aurait pu affiner davantage pour ne pas risquer un tel contact.
"J'aurais simplement aimé tourner une milliseconde plus tard", explique-t-il. "Mais dans un virage comme celui-ci, si l'on prend l'extérieur, on veut être le plus proche possible. On ne veut pas être top large et aller dans la partie poussiéreuse de la piste. C'est ce que j'ai fait. Malheureusement, nous nous sommes touchés. Il y avait aussi beaucoup de malchance dans tout ça. Si j'avais été un petit peu plus devant quand on s'est touchés, il y aurait eu un contact jante contre jante et ça aurait été différent. Malheureusement, il y a eu une crevaison. C'était de la malchance et j'aurais aimé lui laisser un peu plus de place."
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