McLaren va bientôt choisir son moteur 2018, sur des critères sportifs
McLaren n'a toujours pas pris de décision définitive quant à sa motorisation 2018, mais l'échéance approche pour l'écurie de Woking.
Photo de: Steven Tee / Motorsport Images
Le divorce avec Honda aura-t-il lieu ? Le directeur exécutif de McLaren, Zak Brown, n'a livré aucun indice vendredi dans le paddock de Monza, mais il a assuré une chose : l'importante contribution financière que le constructeur japonais apporte à l'équipe ne sera pas un critère décisif. À l'heure qu'il est, le choix semble désormais restreint à deux options : poursuivre avec Honda, ou obtenir un bloc Renault.
"Nous sommes dans le mois où nous décidons, et c'est probablement au début du mois que nous allons prendre une décision quant à notre direction pour l'année prochaine", précise Zak Brown. "C'est très compliqué, il y a une variété de pièces du puzzle, certaines que nous contrôlons, d'autres pas. La meilleure chose pour McLaren est de prendre la meilleure décision sportive possible. Les affaires suivront."
"Nous sommes ici pour gagner, c'est ce qui nous apporte du succès, donc nous allons prendre une décision sportive. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas être sur le podium. C'est une grosse décision qui comporte beaucoup d'éléments, et l'aspect financier en fait partie. Heureusement, nous avons des actionnaires très impliqués qui font que nous pouvons prendre une décision sportive et qui correspond aux critères économiques. Nous ne sommes pas en difficulté financièrement, donc nous pouvons suivre n'importe quelle situation financière."
"Nous allons nous réunir la semaine prochaine avec des gens qui sont bien plus connaisseurs que moi au sujet des unités de puissance, et passer en revue ce que sont les projets [de Honda], ce qu'ils ont accompli. Quoi que nous fassions, il y aura une part de risque qui y sera associée, mais c'est la Formule 1. Actuellement, nous avons notre châssis 2018 sur le papier, mais on ne peut aller plus loin sans savoir quelle unité de puissance il y aura à l'arrière."
Un plan B et un plan C sans Alonso
Outre la décision concernant le moteur 2018, McLaren doit également gérer le dossier Fernando Alonso, qui est en fin de contrat à l'issue de la saison. Le choix de l'Espagnol pour prolonger ou non dépendra des garanties qu'il obtiendra ou non en matière de compétitivité du package. L'équipe espère convaincre le double Champion du monde, mais doit aussi penser à des alternatives.
"Fernando ne nous a pas donné d'ultimatum, ni à eux [Honda] ni à nous ; tout ce qu'il veut, c'est une voiture compétitive", insiste Zak Brown. "Je passerai plus de temps avec lui ce week-end, et sa décision va se baser sur s'il pense que nous serons compétitifs ou non. Il n'est pas spécifiquement axé sur le moteur dans ses souhaits. Il n'a pas encore signé avec nous, les négociations sont en cours, elles se passent très bien, mais il faut avoir un plan B et un plan C, dans le cas où l'on ne trouverait pas un accord, et nous avons ces plans."
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