Mercedes n'a pas de plan B au cas où Hamilton partirait
L'avenir de Lewis Hamilton en Formule 1 n'est pas encore assuré au-delà de 2023, mais chez Mercedes, l'heure n'est pas encore à envisager un plan de secours.
Lewis Hamilton est déjà dans sa 17e saison en Formule 1, et on ne peut exclure que ce soit la dernière, puisque le Britannique de 38 ans sera en fin de contrat avec Mercedes au terme de cette campagne.
Hamilton a déjà fait savoir qu'il voyait son avenir avec la marque à l'étoile sur le long terme, même au-delà de sa retraite, à l'image d'un Stirling Moss ; cependant, cette retraite, il ne se montre pas pressé de la prendre.
"J'aime cette écurie, je suis extrêmement reconnaissant envers tous ceux qui ont vécu cette aventure avec moi dans cette équipe", déclarait le septuple Champion du monde à Djeddah. "Je n'envisage d'être nulle part ailleurs, et je ne me vois pas arrêter, je ne pense pas que ce soit mon genre." Il a ajouté : "J'essaie d'être patient et de travailler avec l'équipe pour nous hisser à un bon niveau. Et c'est tout ce que je peux dire pour l'instant. Je ne vais partir nulle part."
Il n'empêche que l'Anglais vit une période de disette inédite, n'ayant plus remporté la moindre victoire dans l'élite depuis près d'un an et demi, ce qui pourrait influencer les négociations à venir avec Mercedes. Le directeur d'équipe Toto Wolff est toutefois particulièrement confiant, au point qu'il n'envisage pas le futur avec un autre pilote aux côtés de George Russell.
"Ça peut paraître naïf, mais je peine vraiment à réfléchir à un plan B si mon plan A reste mon favori", indique Wolff à Motorsport.com. "Je ne veux pas m'engager dans des discussions avec d'autres pilotes, car je suis satisfait de ceux qui sont dans l'équipe – ça, c'est certain. Actuellement, il n'y a pas de plan B. [Le seul plan] est Lewis."
Toto Wolff et Lewis Hamilton
Tandis que Nico Rosberg avait pris son monde par surprise en annonçant sa retraite cinq jours après avoir décroché le titre mondial 2016, Wolff est convaincu que Hamilton, s'il vient à décider de tirer sa révérence, assurera une transition en douceur.
"Je pense qu'il nous le dirait suffisamment tôt", estime l'Autrichien. "Je ne pense pas que Lewis dirait : 'Je n'en peux plus, je me tire demain'. Il ressentirait toujours une responsabilité vis-à-vis de l'équipe. Il ne la délaisserait pas. Les pilotes prennent toujours de telles décisions, mais il ne nous laisserait pas tomber. Après, je pense que si l'on croit être une écurie attractive pour les autres, on trouve des solutions."
Ces solutions ne viendraient probablement pas du Mercedes Junior Team, où l'on retrouve certes des pilotes particulièrement prometteurs comme Andrea Kimi Antonelli, mais le seul dans l'antichambre de la F1 est Frederik Vesti, actuel troisième pour sa seconde campagne en F2. Mercedes ne peinerait sûrement pas à trouver son bonheur sur la grille actuelle de l'élite, contrairement au cas de fin 2016 : au départ de Rosberg, tous les pilotes étaient déjà sous contrat, et il avait fallu extirper Valtteri Bottas du sien, sans autre option viable.
Propos recueillis par Roberto Chinchero
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