La F1 fait un nouveau pas vers les courses sprint
Des courses sprint sont plus que jamais envisagées à la place des qualifications lors de certains Grands Prix de la saison 2021 de Formule 1.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
Si le gel moteur dès le début de l'année 2022 et l'avancement de la nouvelle réglementation des unités de puissance à 2025 sont les mesures phares sorties de la réunion de la Commission F1 ce jeudi, d'autres thèmes également importants ont été abordés.
L'un d'entre eux est l'organisation de trois courses qualificatives de 100 km (contre 305 km pour un Grand Prix) à la place des essais qualificatifs, potentiellement au Canada, en Italie et au Brésil. Le communiqué de la Formule 1 à la suite de cette réunion n'évoque ce projet qu'à demi-mot mais indique qu'il fait l'objet d'un certain soutien : "Toutes les écuries ont reconnu l'importance majeure d'attirer les fans de manières nouvelles et innovantes afin d'assurer un week-end au format encore plus enthousiasmant."
"Il y a eu, par conséquent, un grand soutien de la part de toutes les parties pour un nouveau format qualificatif lors de certaines courses, et un groupe de travail a été chargé de créer un plan complet afin d'atteindre une décision finale avant le début du championnat 2021." Les qualifications pour la course sprint auraient alors lieu le vendredi, tandis que cette nouvelle épreuve déterminerait la grille de départ du Grand Prix. Les écuries veulent toutefois en savoir davantage sur l'impact lié à d'éventuels points marqués, aux primes financières et aux contrats des pilotes notamment.
La Formule 1 a également profité de cette réunion pour informer officiellement les écuries du projet d'organisation d'un Grand Prix du Portugal à Portimão le 2 mai, où une course non définie était prévue jusqu'à présent, comme l'avait annoncé Motorsport.com cette semaine. Par conséquent, organiser une seconde épreuve à Bahreïn n'est plus une option. Cependant, il faut encore trouver un accord définitif avec le promoteur de la course portugaise.
"Des protocoles COVID-19 robustes ont permis à la Formule 1 de faire 17 courses en 2020 et nous permettront d'organiser un Championnat du monde à nouveau en 2021", fait savoir le communiqué. "Si les circonstances changeantes peuvent requérir de la flexibilité, la FIA et la Formule 1 travaillent à tous les niveaux, du gouvernement à l'organisation locale, pour assurer que le calendrier se déroule comme prévu."
Par ailleurs, les journées d'essais Pirelli préparant l'arrivée des pneus 18 pouces en 2022 seront finalement plus nombreuses que prévu cette année, passant de 25 à 30 pour davantage d'équité entre les écuries : chacune mènera trois journées de tests. Cette requête de Pirelli a été acceptée à l'unanimité.
Enfin, plafonner les plus gros salaires, notamment ceux des pilotes, demeure une possibilité à moyen terme. "Alors que 2021 voit la mise en œuvre d'un plafond budgétaire pour la première fois en Formule 1, divers sujets autour du contrôle des coûts et de la manière d'atteindre cet objectif global lors des années à venir ont été abordés lors de la réunion. En conséquence, un groupe de travail va être créé – les pilotes eux-mêmes en feront partie – pour discuter du sujet des contrats des pilotes et des dirigeants des équipes", ajoute le communiqué.
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