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Quand Alonso demandait la tête de Ron Dennis pour rester chez McLaren

Fin 2007, les tensions étaient bel et bien vives entre Fernando Alonso et McLaren, en dépit des propos médiatiques tenus par l'Espagnol, qui assurait partir sans rancœur

Fin 2007, les tensions étaient bel et bien vives entre Fernando Alonso et McLaren, en dépit des propos médiatiques tenus par l'Espagnol, qui assurait partir sans rancœur.

Après avoir mis fin à leur collaboration initialement signée pour 3 ans après une unique saison, les deux parties cherchaient chacune à garder la tête haute et à avoir le dernier mot, pour l'orgueil.

McLaren niait tout bonnement le fait que la collaboration avec l'Espagnol aurait pu se poursuivre au-delà d'un an, et rappelait que le team de Woking conservait bien le dernier mot sur son choix de line-up.

"McLaren n'est pas au courant de quelconques discussions avec Fernando et son management", lançait ainsi de façon laconique l'équipe en décembre 2007, jugeant bon de réaliser un communiqué de presse pour étayer ce fait.

Pourtant, Alonso avait bel et bien tenté de faire passer ses conditions, sollicitant son option contractuelle pour une saison 2008 à condition notamment de pouvoir choisir lui-même ses stratégies de course; autrement dit, d'avoir le dernier mot sur l'ordre d'entrée aux stands même s'il se trouvait devancé par son équipier en piste.

La seconde condition, bien plus mesquine, et n'ayant rien à voir avec la piste, était tout simplement de placer Ron Dennis face à un choix cornélien : Alonso offrait à Dennis de pouvoir le conserver dans son équipe, à condition que le Britannique prenne du retrait sur la gestion de celle-ci. L'autre option consistait à risquer le départ de celui qui se considérait comme incontournable pour obtenir le succès. La réponse de Dennis fut ferme : rien ne fut fait pour retenir l'Espagnol, et l'attention de l'équipe se centralisa autour de Hamilton, qui remporta le titre pilotes 2008…

Revanchard, Alonso agissait par ailleurs une nouvelle fois sur le terrain politique, en apportant une pierre plus que décisive à l'affaire du Spygate, prouvant au passage sa fidélité envers Ferrari…

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